Vie de la nation : Le Rpm sur le pied de guerre !

Au sortir de l’élection présidentielle 2018 très contestée, le Premier ministre SoumeylouBoubeyeMaïga en a rajouté. Il s’est mis à phagocyter le parti présidentiel. Face à cette situation incongrue, le président du Rpm Dr BocariTréta s’est vu obligé de monter sur ses grands chevaux. Dans l’objectif de sauver le président IBK voire toute la nation en colère. Alors, avec le parti, furent déclenchées des démarches sociopolitiques.

Au jour d’aujourd’hui, le peuple malien retient son souffle. Il est dépassé, désabusé et incertain de son avenir. Tout simplement, la vie est dure. Mais, ce qui est grave, il a le bonbon dans la bouche avec les discours mielleux des tenants du pouvoir.

En décembre dernier, des responsables du Rpm dûment mandatés, selon nos sources, auraient rencontré le président IBK pour lui faire part de la réalité du pays. En un mot, lui signifier leur inquiétude face à l’évolution de la situation du pays. Sans réponse appropriée, IBK aurait indiqué d’en prendre bonne note. C’est pourquoi, nous dit-on, que SBM très rassuré et tenant IBK jusqu’au cou, n’a pas hésité de dire que : “Le chien peut aboyer en voyant le hérisson mais il ne peut jamais le prendre.”

Alors, malgré les débauchages et les menaces contre des responsables, le Rpm s’estime majoritaire. Et pire, même avec des partis de l’opposition, il entend tout mettre en œuvre pour déloger SBM de la primature. Dans l’objectif uniquement de sauver la patrie en danger à cause des agissements insupportables de ce dernier. C’est pourquoi, affirme-t-on, qu’il a été demandé au président IBK de prendre ses responsabilités de faire débarquer SBM avant fin février. S’attendant à un tel scénario, SBM aussi, semble point n’en démordre. Il serait également en pourparler avec d’autres forces obscures pour barrer la route au Rpm. Désormais, sur le pied de guerre, le Rpm lors d’une récente réunion à huis clos, aurait pris des mesures draconiennes pour qu’il soit respecté de gré ou de force.

En attendant le dénouement de cette guerre politico-politique, le peuple souffre. Les grèves se succèdent et ne se ressemblent pas, l’insécurité s’installe confortablement dans la capitale Bamako, le pays est en train de tanguer sérieusement. Il lui faut un vrai médecin, le diagnostique ayant été fait, pour le sauver.

Que DIEU SAUVE LE MALI!

Boubacar DABO

 Zénith Balé

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