SOUMEYLOU B. MAIGA au 2ème congrès de l’ASMA-CFP : «La main tendue du Président ne rencontre plus le vide.»

Le ton a été donné, ce samedi 29 décembre au palais de la culture de Bamako, aux travaux du 2e congrès ordinaire du parti de l’Alliance pour la Solidarité au Mali, Convergence  des forces patriotes ASMA-CFP. C’est par le Président du parti et chef de gouvernement, SEM Soumeylou Boubèye Maiga, que les activités ont été officiellement lancées.

C’était en présence de plusieurs personnalités et hommes politiques du Mali, dont le premier vice-président de l’URD, M. Iba N’Diaye; du président de l’ADP-Maliba, honorable Amadou Thiam et du président du RPM, Dr. Bocary Treta.

Du 29 au 30 décembre 2018, les délégués du parti de l’ASMA-CFP, venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays, auront la lourde tâche de mettre en place un nouveau bureau national qui orientera la direction du parti. L’événement a été placé sous le signe du rassemblement, et d’ouverture, car ayant enregistré la présence de toute la classe politique de différentes tendances.

En effet, l’ouverture du deuxième congrès ordinaire de l’ASMA-CFP, a enregistré, contre toute attente, la présence du parti politique farouchement opposé à la légitimité du pouvoir actuel: l’URD. Une surprise remarquée, par la représentation de ce parti avec Iba N’Diaye. << Notre présence ici peut paraître surprenante pour les uns et les autres » a lancé le premier vice-président de l’URD au début de son intervention.

Mais pour l’ancien maire du district de Bamako, cette présence de l’URD au congrès du parti politique adversaire est bien justifiée: « Avant aujourd’hui, il y a eu hier (…) Les différents partis politiques de l’opposition et de la majorité ont travaillé en complicité et de manière sincère pour l’instauration de la démocratie et de son encrage » a-t-il martelé.

Toute chose qui constitue, selon le vice-président de l’URD, un acquis que les hommes politiques doivent consolider, malgré leurs divergences et différences, pour « sauver le Mali ».

Aussi, du côté du parti ADP-Maliba, le discours est le même. Lors de sa prise de parole, le Président de l’ADP-Mali, honorable Amadou Thiam, a insisté sur la nécessaire entente entre les différentes tendances politiques. Pour lui, l’heure n’est plus aux querelles d’intérêt personnel, et que chacun œuvre pour le développement et la quiétude du Mali.

Prenant la parole, le Premier Ministre, président du parti ASMA-CFP, tout satisfait des appels à l’unisson lancés par les adversaires politiques d’aujourd’hui, n’a plus eu besoin de son discours officiel.  « Les travaux du deuxième congrès du parti s’ouvrent sous le signe du rassemblement et de l’ouverture >> a-t-il lancé.

Après avoir prêté une oreille attentive aux différentes interventions, notamment celles des partis de l’opposition, l’actuel locataire de la primature a exprimé toute sa confiance quant à l’appel au dialogue et au rassemblement souhaité par le chef de l’État, SEM Ibrahim Boubacar Keita : « Enfin, la main tendue du président ne rencontre plus le vide » a-t-il annoncé, et mieux, il ajouta : « le Président de la République est totalement déterminé et disposé à concrétiser le rassemblement et l’ouverture de la gouvernance du pays pour le service de la nation ».

A entendre le président de l’ASMA-CFP, SEM Soumeylou Boubèye Maiga, ce moment solennelle, doit être mis à profit par les partis politiques de l’opposition et de la majorité, pour dépasser ainsi les divergences afin de rassembler les forces au service du Mali et de créer, à cet égard, « un mouvement de conquête et de consolidation des acquis démocratiques ».

Pour le premier ministre Boubèye Maiga, cela est bien possible car, il a rappelé, il n’existe aucune barrière objective entre les partis ASMA-CFP, l’ADEMA, l’URD, le RPM et l’UDD. À cet effet, le président Soumeylou Boubèye Maiga, a lancé, un appel vibrant, aux leaders de ces différentes formations politiques, nommées ci-dessus, à cheminer ensemble, tout en préservant le respect mutuel, pour le développement et la quiétude de notre pays

A noter que les congressistes ont, jusqu’à ce dimanche 30 décembre 2018, pour présenter un nouveau bureau national.

Boubacar Kanouté. 

Source: figaromali

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