Protection de l’environnement : Les volontaires pour la protection de l’environnement exigent l’arrêt des activités d’exploitation de KIM PLASTIC

Le Président  de l’Association  des Volontaires pour  la Promotion  d’un environnement sain et la lutte  contre  les effets  du dérèglement climatique, Tidiane Sangaré, en compagnie  des membres de l’association notamment Cheick Aliou  Sangaré, a animé, le  5 mars 2019, à Bacodjicoroni Golf, une conférence  de presse. A travers cette conférence de presse qui s’inscrit  dans la dynamique  de  nos objectifs, dit Tidiane Sangaré, nous comptons informer  l’opinion nationale  et internationale  sur une pratique dangereuse  qui se passe  dans notre  capitale. Il s’agit de la présence  d’une société  du nom de KIM PLASTIC, qui mène des activités de transformation  des déchets  plastiques  dans la zone  de Sotuba (près du Stade  d’entrainement  du Stade Mali. Il s’agit donc, d’impliquer la presse  aux  côtés  de l’association  pour relayer les dangers de  la présence  de cette unité de fabrication de déchets plastiques, afin d’amener  les autorités à sursoir à l’exploitation ou déplacer l’unité.

Notre principal souci, indique d’entrée le président  de l’association Tidiane Sangaré, est focalisé  sur les enfants  qui viennent  jouer  au football parce qu’ils n’ont rien  fait  pour être exposé  à ce danger. Une grande partie  des déchets proviennent, déclare  Tidiane Sangaré,  de deux pays voisins : le Burkina Faso et la Guinée  Conakry. « Nous ne sommes pas d’accord que notre pays soit  la poubelle  de nos voisins. Il est grand temps  que les responsables  du pays prennent   conscience  de ce fléau  et prennent  des mesures  qui s’impose », invite Tidiane Sangaré.

Pour nous, déclare Tidiane Sangaré,  cette société à travers  ses activités  cause des dégâts  énormes dans l’environnement  et toute  la population  environnante  est  exposée  à des risques très graves. Toute fois, averti  Tidiane, si les autorités ne prennent  pas les mesures  d’urgence, ces populations encourent à des problèmes de santé. «Non seulement  ne se trouve pas  dans  une  zone  industrielle mais aussi, vu la pollution  que  cette  unité déverse  dans  l’environnement  devrait  être  une  cause  primordiale  pour la DNACPN de  prendre  les  mesures  de  fermetures de  cette unité », a-t-il dit.

Selon lui, aucune  étude  d’impact  environnement  et social  n’accepte  l’implantation d’une telle unité  car  les  conséquences  sont dramatiques sur la vie  des populations.   « Nous savons que les populations  qui sont dans une zone  de transformation  des matières plastiques pour obtenir  un objet fini  sont exposées  à  des risques  de (chimique et sanitaires) car ces unités  en utilisant  différents procédés (moulage par injection, extrusion  ou soufflage) peuvent  provoquer  des problèmes  de santé  publique  et environnementaux  soit  par contact cutané, soit par voie respiratoire   par  inhalation  de poussières, ou libération  de produits  volatils toxiques  lors  de l’élévation  de la température  mise en œuvre  dans  le procédé  de fabrication », a souligné  Tidiane Sangaré.

L’exposition à  ces poussières et composé   gazeux  irritants, s’indigne Tidiane, génère  des risque  de réaction   allergiques, de troubles respiratoires  par inflammation de la muqueuse  nasale et bronchite, d’irritation  des muqueuses oculaires, de troubles  neurologiques pour certains. Des gaz, poursuit le président Tidiane Sangaré, ou particules  solides ayant des concentrations et durées  de présence suffisantes  pour créer  un effet toxique  dans l’atmosphère, génèrent une pollution de l’air. « Aux polluants primaires, s’ajoutent  des polluants  secondaires   qui se  forment  au contact  les uns des autres, par réactions chimiques avec d’autres composants de l’atmosphère qui dépendent des conditions locales  de température  et d’hygrométrie », martèle Tidiane Sangaré.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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