Pas une scène de théâtre pour un ingrat

Depuis dimanche 10 février 2019, j’ai eu un éveil de conscience personnel. Du jamais vu dans la réalisation de la volonté divine. En voulant faire du mal à un Premier ministre travailleur, engagé et déterminé pour la cause Mali, un Premier ministre qui, déjà aux premières heures de sa nomination, avait été pragmatique en visitant le Mali profond. Il a été acclamé par les Maliens et félicité par celui qui l’a nommé à une période très difficile dans l’histoire de notre pays (il a été nommé après le limogeage de 4 Premiers ministres).

Il s’agit de Soumeylou Boubèye Maiga. Félicité et encouragé par le Président de la République pour avoir organisé l’élection présidentielle de 2018 en un temps record, alors même que beaucoup n’y croyaient guère.
Au moment où il organisait l’Etat pour éviter le vide constitutionnel et se battait pour assurer un second mandat à IBK, certains avaient infiltré l’entourage du Président pour semer le doute et la zizanie dans les esprits,  convaincus  qu’ils étaient que le Président sortant serait sorti.
Mieux, ils travaillaient pour l’adversaire direct de IBK, ils battaient campagne pour Soumi.
Dieu ne dort pas.  Soumi et ses soutiens religieux ont été battus à plate couture.
Politicien caché sous le manteau de leader religieux, Mahmoud Dicko n’a pas digéré d’avoir été mis en déroute.
Toujours à la recherche de la petite bête et de l’alibi facile, poursuivant le régime de sa haine et de sa vindicte, il a organisé, au motif qu’il prierait pour la paix, un meeting contre le pouvoir. Pour finalement demandé la démission du Premier ministre. Il se prend pour qui Mahmoud Dicko pour essayer de défier l’Etat et le peuple malien ?
« Il faut qu’on se dise la vérité » avait-il dit en tant qu’enseignant de formation. Non imam, n’oublie pas que nous avons accompagné notre chère maman dans sa dernière demeure il n’y a pas encore quarante jours, n’oublie pas que notre défunte maman était très aimée de IBK qui, avant même de devenir Président de la République, t’avait offert un terrain à usage d’habitation dans un quartier résidentiel.
Il t’a aidé financièrement à le construire en R+ 1 pour que notre chère maman ne se trouve pas à l’étroit. Alors imam ? Que se passe-t-il exactement, est-ce vraiment pour le Mali que tu t’agites en ce moment ?
Le malien analphabète n’a plus besoin d’être manipulé dans son opinion, partout dans le monde, c’est chaud et le monde ne va plus redevenir ce qu’il était, comme l’histoire ne se répète jamais exactement, si tu as fait ça à ATT malgré tout ce que ATT et sa femme t’ont fait en générosité et faveurs, aujourd’hui Allah ne te permettra jamais d’en faire au peuple malien souffreteux et aux institutions de la République qui t’ont de tous les temps respectés. Oublies-tu tes multiples sorties dans la salle des banquets de Koulouba lors des cérémonies officielles ?
N’est-ce pas toi l’auteur de la célèbre phrase « IBK dimi, n’ga i kana founou ». N’est-ce pas ton chargé de communication Kaou Djim qui était pratiquement le chargé de communication de IBK partout où IBK se trouvait, allant même à faire des reportages en direct sur sa radio pour louer IBK ? Qu’est ce qui se passe actuellement et brusquement pour changer ainsi ?
Kaou Djim tu es en chômage mais avec un building Equipé d’un studio de montage à ton étage, où as-tu eu cet argent ? Ta voiture Toyota, etc.
Allah est avec le Mali et le Mali a besoin de tous pour penser sa jambe blessée. Félicitations à l’ensemble de la presse malienne qui a bien contribué à apaiser le climat social ces derniers temps face aux déstabilisateurs du Mali. La presse malienne a traité avec patriotisme l’événement du 10 février et ses comptes rendus ont été de beaucoup dans l’apaisement du climat social actuel, qu’elle continue sur ce chemin. Nous devons être positifs, Dieu se chargera de sanctionner les imposteurs déstabilisateurs du Mali. Il n’en saurait être autrement car maintenant nous savons qui est qui depuis mars 1991.
Allez régler vos comptes ailleurs, le Mali n’est pas une scène de théâtre ; encore pour un ingrat.
Elhadj Touré 

Source: Canard Déchainé

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