Obligations du Trésor : Le Mali sollicite 25 milliards sur le marché régional

Selon des sources dignes de foi, le Mali va lancer sur le marché de l’Union économique monétaire ouest africain (Uemoa) une émission d’obligations assimilables du Trésor par adjudication. Cela portant sur un montant de 25 milliards et sur une durée de trois ans. Selon le communiqué de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), la date de dépôt des soumissions est fixée au jeudi 08 novembre 2018. La valeur nominale unitaire est de dix mille francs et la valeur du taux d’intérêt est de 6,15%. L’échéance est fixée au lundi 8 Novembre 2021 et le remboursement des obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6,15% l’an dès la première année. La présente émission d’obligations assimilables du Trésor dans tous les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat, gestion 2018.

Les intérêts perçus sur les Obligations Assimilables du Trésor sont exonérés d’impôts pour les investisseurs résidents au Mali. Les non-résidents sont soumis à la fiscalité applicable sur le territoire du pays de résidence. Troisième producteur d’or en Afrique, le Mali a une économie essentiellement basée sur l’agriculture, l’industrie extractive et le commerce. Pour rappel, 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’Offres Non Compétitives (ONC) aux Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) habilités du Mali.

**************

KOULOUBA : ECHANGES FRUCTUEUX ENTRE LE CHEF DE L’ETAT ET LE DIRECTEUR DU DEPARTEMENT AFRIQUE DU FMI

Le directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI) a été reçu, le jeudi dernier,  par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Abebe Aemro Sélassié était, à cette occasion, accompagné par le ministre malien de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé et Mme Boriana Yontcheva qui est au Mali, depuis le 24 octobre dernier. Elle est à la tête d’une mission du FMI dans le cadre de la 10è et dernière revue de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) avec le gouvernement. Mission d’évaluation et de prospection dont les conclusions seront rendues publiques samedi à la faveur d’une conférence de presse.

Interrogé à sa sortie d’audience, Abebe Aemro Sélassié n’a pas manqué de saluer la bonne coopération entre son institution et notre pays, et les échanges fructueux qu’il venait d’avoir avec le chef de l’Etat.  Il a aussi profité de l’occasion pour réitérer l’engagement de son institution à «appuyer le Mali dans les secteurs clés» pour son développement durable en vue d’une croissance inclusive pour tous. «Pour ce faire, nous devons prendre de nouveaux engagements afin de pouvoir apporter ce soutien au Mali pour la poursuite du programme», a déclaré M. Sélassié.

En attendant le renouvellement des engagements, notre pays «a déjà identifié trois à quatre objectifs de développement», selon le directeur du département Afrique du FMI. Il pourrait, par exemple, s’agir des secteurs clés tels que la santé, l’éducation, les infrastructures et le développement du capital humain. Un soutien qui peut être considéré comme presque acquis eu égard aux progrès et résultats encourageants obtenus par notre pays dans le cadre du FEC. A ce propos, la cheffe de mission en cours du FMI a révélé qu’en regardant le parcours durant les cinq dernières années, «on se rend compte à quel point les réformes ont avancé au Mali». Aussi, «la situation macro-économique est restée stable en dépit des difficultés réelles», a apprécié Mme Boriana Yontcheva.

Auteur de l’article : -

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*