Mise en œuvre de l’Accord politique de gouvernance : BIENTÔT UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LE MINISTÈRE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE

Le Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT) a abrité du 24 au 25 mai derniers les travaux de l’atelier de réflexion pour l’élaboration d’une feuille de route du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sur la mise en œuvre de l’Accord politique de gouvernance.
L’ouverture de la rencontre était présidée par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah, en présence de son collègue en charge de la Défense et des Anciens combattants, le général Ibrahima Dahirou Dembélé, des universitaires et de plusieurs autres personnalités. L’objectif général de cet atelier était le partage et l’appropriation de l’Accord politique de gouvernance en vue de doter le département d’une feuille de route pour sa mise en œuvre.


Ces deux jours de travaux ont aussi permis aux participants d’échanger sur les thématiques liées au découpage territorial et l’opérationnalisation des nouvelles régions, la nation en question, la logique d’engagement des acteurs, la caractérisation des conflits, les approches et dialogues dans le région de Mopti, Centre du Mali. Dans son discours, la ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a rappelé que le 2 mai dernier, un Accord politique a été signé entre le Premier ministre et les regroupements de partis politiques, les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation, la société civile, les entités religieuses et les partenaires sociaux.
Conformément à cet accord politique, selon Boubacar Bah, les principaux axes qui intéressent son département dans la mise en œuvre du document sont notamment l’organisation, dans les meilleurs délais, d’un dialogue politique inclusif avec toutes les forces politiques du Mali ; la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ; la conduite dans le consensus, des reformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales indispensables à la stabilisation du pays et au progrès économique… S’y ajoutent, a complété le ministre Bah, la stabilisation du Centre du pays et la lutte contre le terrorisme ; l’organisation de consultations référendaires, des élections législatives, locales et régionales dans les délais convenus lors du dialogue politique inclusif. « Il s’agit des missions mais aussi des défis à relever pour mon département », a-t-il indiqué. Et le ministre de rappeler que c’est dans cet esprit, que dès sa prise de fonction, il a engagé des consultations avec la classe politique, la société civile, les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation. « Ces deux jours permettront aux différentes personnalités d’échanger sur les enjeux actuels, les contraintes et les pistes de solution permettant d’alimenter la réflexion sur l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre de l’Accord politique de gouvernance et de convenir d’un mécanisme de suivi-évaluation de la feuille de route », a espéré le chef du département de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Selon Daouda Maïga, gouverneur de la région de Ménaka, ces deux jours de travaux vont permettre aux participants de dégager des pistes de solutions pour que très rapidement notre pays puisse sortir de la crise sécuritaire et sociale.
Quant au gouverneur de la région de Mopti, le général Sidi Alassane Touré, il a estimé que cette rencontre est très importante, car elle permet de réfléchir sur l’Accord politique de gouvernance pour que « ensemble nous puissions réussir la mise en œuvre de cet accord dans l’intérêt du pays et de tous».

Aminata Diallo

Source: L’ Essor

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