Loi électorale : LES FORCES ET INSUFFISANCES À LA LOUPE DE L’UM-RDA

L’Union malienne du Rassemblement démocratique africain (UM-RDA), un parti de la majorité présidentielle, a organisé, samedi dernier dans ses locaux à Korofina Nord, un atelier sur « la Loi électorale et les modes de scrutins ». Occasion pour les participants d’échanger sur des modifications à apporter à la Loi électorale, pour une meilleure représentativité des populations à l’Assemblée nationale.

L’ouverture des travaux était présidée par le président du parti, Ibrahim Bocar Bah, en présence de la vice-présidente, Mme Diarra Racky Talla, non moins ministre du Travail et de la Fonction publique. L’on notait également la présence de l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga et de plusieurs autres personnalités.
Cet atelier d’une journée avait pour thème : « Modification de la Loi 2016-1048 du 17 octobre 2016 modifiée, portant Loi électorale ».

A l’ouverture de la rencontre, le président de l’UM-RDA a indiqué que son parti, membre de l’Alliance « Ensemble pour le Mali (EPM)» et « fidèle à son engagement » entend soutenir le président de la République de toutes ses forces pour la réussite de son second mandat. Ibrahim Bocar Bah a, ensuite, félicité le gouvernement pour toutes les actions qu’il déploie dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel « Awn ka Maliba bekatagnè » et pour la circonstance, son premier pilier, à savoir : la gouvernance, les réformes politiques et institutionnelles.

« Il s’agit, en particulier, des échéances de 2019, notamment avec la révision de la Constitution du 25 février 1992 et l’élection des députés à l’Assemblée nationale », a détaillé le leader politique. L’UM-RDA, en tant que parti de l’indépendance, entend apporter une contribution de taille à toutes ces réformes. Ainsi, en tant que membre de l’EPM, la formation politique a le « devoir de contribuer à une meilleure connaissance de la Loi électorale et des différents modes de scrutin en vue d’opérer des choix en toute connaissance de cause ». « Il s’agira aussi d’analyser les forces et les faiblesses des organes de gestion des élections et de présenter les différentes expériences en vigueur dans les pays africains et ailleurs », a ajouté Ibrahim Bocar Bah.

Pour conclure, il s’est dit convaincu que les débats seront intenses, francs et directs sur tous les thèmes. A noter que les sous thèmes de cette rencontre étaient, entre autres : « Présentation générale de la Loi électorale : forces et faiblesses » , « Modes de scrutins : avantages et inconvénients » et « la réorganisation territoriale et ses implications ».

Bembablin DOUMBIA

L’Essor

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