Les marcheurs battront le pavé demain : «La manifestation du 2 juin est maintenue et aura lieu à Bamako comme prévu », dixit Tiébilé Dramé

La marche pacifique organisée par l’opposition, les associations et les mouvements signataires de la Plateforme « l’Alternance pour le Changement » aura bel et bien lieu comme prévu demain samedi 2 juin 2018. Cette information a été donnée par Tiébilé Dramé, membre de l’opposition. Selon lui, cette interdiction du Gouvernement est  un abus de pouvoir et de provocation. Pour rappel, ladite marche a été interdite par le gouverneur du District sous motif de l’État d’urgence à travers un communiqué. 

La Coalition pour l’Alternance et le Changement 2018 maintient son appel à manifester demain, samedi 2 courant, malgré l’interdiction en faites par les autorités.

Le Gouverneur du District de Bamako, dans un communiqué diffusé dans le journal télévisé (JT) de 20Heures  de l’ORTM, le mercredi dernier, a donné un avis défavorable  quant à la tenue d’une marche pacifique prévue pour le samedi 2 juin par la Coalition pour l’Alternance 2018. Le Gouverneur a justifié cette décision par le fait que le pays se trouve sous l’état d’urgence. Un argument qui ne convainc pas les initiateurs de la marche.

Pour les Responsables de la Coalition pour l’Alternance  et le Changement, le Gouvernement prétexte qu’il y a l’état d’urgence ; donc, l’on ne doit pas provoquer  un trouble à l’ordre public. « L’État d’urgence est en vigueur depuis 2015 et nous avons eu à organiser des marches pacifiques avant. Pourquoi interdire cette marche à deux mois des élections présidentielles ?», dit Tiébilé Dramé, Président du parti PARENA et membre de l’opposition. Selon lui, cette décision est un abus de pouvoir et de violation des Droits démocratiques des Maliens. Il ajoute : «Nous disons que nous maintenons le mot d’ordre de rassemblement du samedi 2 juin 2018 à partir de 8H ». Tiébilé Dramé nous a annoncé également que le Gouvernement sera seul responsable des troubles à l’ordre public qui résulteront de cette décision prise. Une décision qu’il a jugée d’illégale  et anticonstitutionnelle.

Adama A. Haïdara : LE COMBAT

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