Législature 2014-2018 : un bilan positif

Environ 334 lois régissant tous les domaines de la vie publique adoptées, 4 déclarations de politique générale, 2 motions de censure, interpellation du gouvernement à deux reprises, 9 séances de questions d’actualité et 18 séances de questions orales…

Le bilan de la 5e législature est jugé positif sous tous rapports.

« Durant 5 ans, je me suis efforcé de donner à notre institution toute la plus-value qu’elle mérite et, aux députés et personnel parlementaire, toutes les conditions idoines de travail », rappelle, d’entrée de jeu, le président de l’Assemblée nationale aux députés. C’était, à l’ouverture de la session ordinaire d’octobre dernier.

Acquisition de matériels, réhabilitation de l’institution, adoption de lois régissant tous les domaines de la vie publique

Pour l’honorable Issiaka Sidibé, tous les actes qu’il a posés, au cours de cette législature finissante, s’inscrivent dans le cadre de ce qu’il appelle le « renouveau de l’Assemblée nationale ».
Outre l’adoption de 334 lois régissant tous les domaines de la vie publique, l’examen et le vote de 4 déclarations de politique générale, l’organisation de 9 séances de questions d’actualité et de 18 séances de questions orales…, l’Assemblée nationale a, sous la houlette de l’honorable Issiaka Sidibé, acquis des dizaines de matériels roulants et d’équipements informatiques.
S’y ajoutent le relèvement du taux des primes et indemnités et la rénovation de la clôture de l’hémicycle.

Construction de nouveaux bâtiments destinés aux vice-présidents

Autres acquis de l’Assemblée nationale sous cette législature finissante : la construction de nouveaux bâtiments dans l’enceinte de l’hémicycle, l’aménagement d’une salle de vidéo-conférence et la modernisation de la salle de plénières.
Autant de réalisations qui font la fierté de nos élus, fiers d’accueillir leurs homologues et visiteurs dans un cadre agréable, répondant aux standards internationaux.
« Notre salle de plénières et notre salle de vidéoconférence n’ont rien à envier à celles des autres pays. Et c’est avec un réel plaisir que nous y accueillons nos hôtes de marque ».

Une diplomatie parlementaire dynamique

Sous la présidence de l’honorable Issiaka Sidibé, l’Assemblée nationale a, pour la première fois de son histoire, inauguré ce que les élus appellent la « diplomatie parlementaire ».
Elle a permis, non seulement, au Mali, qui émerge à peine d’une crise multiforme, de retrouver toute sa place au sein des organisations interparlementaires d’Afrique et d’Outre-Atlantique ; mais aussi, de renouer avec elles des partenariats féconds.
Au total, 215 projets et propositions de lois ont été adoptés. Au rang desquels, on peut citer la loi portant statut de l’opposition, la loi d’orientation et de programmation militaire pour les années 2015-2019, la loi portant prorogation à titre exceptionnel des mandats des conseils des collectivités territoriales, la loi instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives ; la loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence, la loi portant ratification de l’ordonnance portant création de la Haute Autorité de la Communication, la loi instituant les pupilles de la République, la loi électorale…
« Ce bilan n’est, nullement, exhaustif ; mais j’estime qu’il est suffisant pour que je dise bravo à l’ensemble des députés, de l’opposition comme de la majorité, ainsi qu’au personnel parlementaire, car nous avons pu mener, allègrement, notre bateau à bon port », assure-t-il. Avec la prorogation du mandat de l’Assemblée nationale, par la Cour constitutionnelle, d’autres chantiers, et des moindres, seront achevés.
Il s’agit, entre autres, des bâtiments destinés aux vice-présidents, le statut du personnel de l’Assemblée nationale et la relecture des règlements administratif et financier…
« J’ose espérer, du fond du cœur, qu’ils le seront très prochainement pour un meilleur fonctionnement de notre institution et une amélioration de sa gouvernance », conclut-il dans un tonnerre d’applaudissements.

Oumar Babi

Source: Canard Déchainé

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