Le président Keïta exprime son optimisme quant à une victoire rapide sur le terrorisme au Mali

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a réaffirmé dans son message du Nouvel an prononcé lundi soir, son optimisme quant à une éradication rapide du terrorisme dans son pays voire au Sahel.

Il estime que le succès sera obtenu grâce à la mutualisation des forces nationales, sous-régionales (G5 Sahel) et internationales (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stablisation au Mali et opération française Barkhane).

“Si le zéro insécurité est impossible, a-t-il dit, il n’y a aucun doute que le terrorisme dans notre pays sera vaincu, car confronté au rouleau compresseur d’une riposte portée par des troupes plus aguerries et mieux outillées”.

Mais, après une période de répit, les attaques contre les forces armées maliennes ont connu une recrudescence ces derniers jours. A l’image de cette embuscade qui a coûté la vie à deux militaires, dont un officier, et a fait deux blessés graves le 30 décembre dans le village de Toubacôrô à 200 km de Bamako, selon des sources sécuritaires.

Pour ce qui est du processus de paix dans son pays, le président Keïta s’est dit convaincu que la signature, le 15 octobre 2018, du Pacte pour la paix entre le gouvernement et l’ONU, auquel la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme (ex-groupes rebelles) ont adhéré, va contribuer à conforter l’élan amorcé dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.

Le chef d’Etat malien a également souligné que les actions militaires et sécuritaires engagées au centre du Mali par les forces armées séparément ou en conjonction avec les troupes du G5 Sahel et l’opération Barkhane “portent de plus en plus leurs fruits”.

Toutefois, il a déploré “les conflits intercommunautaires, corollaires de l’insécurité, qui constituent une menace bien plus sérieuse pour la cohésion et l’unité dans des contrées jadis réputées pour les compromis qu’elles avaient su développer entre leurs ethnies et leurs systèmes de production”.

“Les solutions à nos crises sécuritaires ne peuvent pas être que militaires. Elles sont également économiques et humanitaires”, a indiqué le président malien.

Xinhua

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