Grève des administrateurs civils : L’inquiétude des observateurs

En cette période de veille d’élection présidentielle, la grève d’une semaine des administrateurs civils débutée  lundi 25 juin, pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, et aussi à l’Etat de respecte, tombe au mauvais moment. Les distributions de cartes d’électeurs sont en cours et, dans de nombreuses localités du pays, la grève a paralysé clairement, selon les témoins, le retrait des cartes d’électeurs.

Les observateurs notent que si une solution n’est pas trouvée face à ce mouvement qui doit durer une semaine, des difficultés pointent à l’horizon, mais le gouvernement est optimiste sur un prochain accord avec les grévistes. Par exemple au nord du pays, le retrait est interrompu à Niafunké, et Bourem respectivement des cercles de Tombouctou et Gao. Dans le Centre du pays, la distribution a été arrêtée dans les localités de Niono, Koro et Youwarou. Au Sud dans le cercle de Kati, l’opération est également suspendue.

Cet arrêt de travail concerne l’ensemble des administrateurs civils qui sont entre autres les préfets, les sous-préfets, les travailleurs du ministère de l’administration territoriale et les membres des cabinets des gouvernorats. Les gouverneurs de région ne sont pas concernés.

“Ce n’est pas notre intention d’interrompre le processus de distribution des cartes d’électeurs”. a affirmé Ousmane Christian Diarra du Syndicat national des administrateurs civils. Selon ses responsables, “ils ne font qu’observer leur droit d’aller en grève”.

GREVE DES ADMINISTRATEURS CIVILS : Les grévistes  crient victoire

“La grève a été une réussite totale”, affirme Olivier Traoré, du Syndicat libre des travailleurs de l’administration territoriale.

Son collègue, Ousmane Christian Diarra, du Syndicat autonome des administrateurs civils du Mali donne des chiffres. “Sur plus de 50 cercles que compte le pays, le mot d’ordre de grève a été largement suivi”, dit-il.

Les képis de nombreux préfets et de sous-préfets sont restés ainsi à la maison, chose très rare au Mali, dans ce corps qui est le poumon de l’administration.

Source: L’ indicateur du renouveau

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