GESTION DES ARMES LEGERES : LES POLICIERS FONT IMMERSION DANS L’INDEMNISATION DES USAGERS ASSURÉS

Des agents de la Commission nationale de lutte contre les armes légères et le secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères ont été initiés sur la sécurisation des opérations de collectes d’armes le 12 septembre à la faveur d’un atelier au ministère de la Sécurité et à l’Ecole de maintien de la paix de Bamako.

On notait la présence du colonel Néma Sagara, secrétaire permanente de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères.

A l’issue de la formation, les membres de la Commission nationale et du secrétariat permanent ont été outillés et formés sur les fondamentaux dans la lutte contre les ALPC.

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de division Salif Traoré, a salué l’initiative qui, selon lui, s’inscrit en droite ligne de la lutte contre la prolifération des armes légères. Pour le général de division, il n’y a pas de sécurité avec la prolifération des armés légères.

Pour le directeur pays du Pnud-Mali, Aboubacar Coulibaly, la détention illégale et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres sont une réalité dans le Sahel, « il suffit qu’il y ait une tension intercommunautaire pour comprendre que les armes existent dans les mains des civiles de façon illicite ».

Il a regretté que parmi les multiples défis qui interpellent la communauté internationale en général et la sous-région en particulier, figure la non maitrise du contrôle de la prolifération et de la circulation illicite des armes légères et de petits calibres. « Ces armes dominent aujourd’hui le théâtre des conflits, depuis la décennie, sur l’ensemble des conflits majeurs recensés, 92 % ont été menés uniquement avec armes légères et de petits calibres », a-t-il souligné.

« Les armes légères et de petits calibres en circulation sont celles qui font le plus de mal à notre paix, à nos aspirations de liberté et à notre volonté de nous sortir du piège de la pauvreté », a-t-il souligné.

Cheick Hassane   

La Lettre du Mali

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