Fait divers : Cocufié, un ministre passe son épouse à tabac

C’est une histoire qui a défrayé la chronique dans un quartier huppé de la capitale malienne, où réside un célèbre ministre et sa seconde épouse. Après avoir surpris madame une seconde fois avec un homme dans sa résidence, le membre du gouvernement a roué sa femme de coups.

C’est la deuxième fois que notre célèbre ministre, reconduit dans le nouvel attelage gouvernemental, est cocufié par sa seconde épouse. Nous rapportions dans ces mêmes colonnes qu’il aurait mis fin à la vie de l’amant de sa femme n’eut été l’agilité des jambes de ce dernier. Cette fois-ci, c’est l’épouse qui a payé les frais. Ensanglanté par son époux de ministre, elle a déposé plainte auprès de la gendarmerie pour coups et blessures volontaires. Aux dernières nouvelles, le ministre n’a toujours pas été interpellé.

Comment, en est-on arrivé là ?

Pour comprendre la vie de ce couple un peu spécial, il faut remonter un peu dans le temps. Notre ministre, fort d’une fortune amassée, s’est attaché les services d’une jeune dame connue dans les milieux de la jet set bamakoise et de la sous-région.

Elle est gracieusement dotée par la nature de rondeurs à donner le tournis à Monsieur le ministre. Ce dernier n’a pas mis du temps à convoler en secondes noces avec la jolie créature. Depuis, animé d’une jalousie maladive, monsieur ne parvient plus à se concentrer sur l’essentiel de son boulot.

Selon les employés du département, le ministre n’arrive au bureau qu’entre 10 heures et 12 heures. A peine arrivé, il retourne à la maison, car il n’a pas confiance à son épouse. Malgré les restrictions de déplacement de la femme, elle arrive quand même à se trouver des moments de détente avec son milieu d’amies et de copines dans les hôtels huppés de la capitale et les salons de thé.

Pour revenir à l’affaire qui s’est déroulée en milieu de semaine dernière, le ministre a surpris sa dulcinée dans une position peu confortable, avec un inconnu, dans une chambre d’amis de sa résidence. Aux dires de nos sources, la femme et son invité spécial étaient tellement occupés qu’ils n’ont pas entendu le bruit de moteur de la voiture du patron. Même sa voix grave ne les a pas alertés. Surpris, l’amant a sauté par la fenêtre qui donne accès à la cour pour se faufiler entre les fleurs et disparaitre dans la nature, dans une voiture Prado qu’il avait garée à l’entrée de chez le ministre. Entre temps, le cocufié s’est déchainé sur l’imprudente dame qui n’a eu aucune chance de s’échapper. Elle a subi les foudres de la colère de son mari qui l’a rouée de coups au point de l’amocher sérieusement.

Avec l’aide d’amis et de parents, elle se retira du foyer conjugal pour se réfugier dans l’un des hôtels ‘’Mi Casa’’ de Bamako. Elle expliquera que l’homme en question est son couturier qui ne faisait que prendre ses mesures pour lui coudre des habits. C’est de là qu’elle fut conseillée de porter plainte contre ‘’son barbare’’ de mari. A l’heure où nous mettions ce papier sous presse, l’homme n’a pas été inquiété par les limiers. Tout porte à croire que c’est la dernière fois que le couple se batte, car à ce niveau de l’affaire, la réconciliation pourrait bien être difficile. Mais sachant que l’homme est fol amoureux de la petite fleur et qu’il est même parvenu à lui pardonner la première fois qu’il a été cocufié, il faut attendre de voir la suite des choses. Il lui a même offert une voiture flambant neuve pour se faire pardonner de l’avoir corrigée. Il serait même de la pardonner une seconde fois. Maintenant, il reste à savoir si la dame voudrait revenir dans le foyer.

En attendant, depuis cette affaire, notre brave ministre est fréquent chez sa première épouse qu’il avait abandonnée depuis qu’il a été nommé dans le gouvernement.

A quelque chose malheur est bon, dirait l’autre.

A suivre.

Harber MAIGA

 Azalaï-Express

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