En un mot : consternation

Des otages maliens en détresse ! La vidéo circule depuis le week-end dernier sur la toile montrant trois personnes prises en otage par les groupes terroristes dans le Centre : un gendarme, un préfet et un juge. L’image est empreinte d’émotion et provoque la vive indignation et la consternation au sein de l’opinion, de la magistrature et des familles des otages. Que les otages agissent de leur chef ou forcés à parler, la situation est insoutenable et démontre toute la complexité de leur condition de détention et les tentatives infructueuses de libération. La faute de l’Etat ?

En partie, on peut dire que les autorités ont une lecture particulière de la situation et donnent l’impression d’un désintéressement. Pourtant, ce sont les otages eux-mêmes qui affirment que des tentatives de négociations et de libération ont été entamées. Pis, ils lancent un cri de cœur aux autorités judiciaires pour faciliter leur libération en échange d’otages de groupes terroristes à Bamako. Malade et affaibli, le juge de Niono a confirmé la mort de son camarade d’infortune Diawara. Certains voient dans l’échec de la libération de ces otages le manque de collaboration entre le gouvernement et les personnes de bonne volonté chargées de mener la médiation. L’Etat a-t-il fermé la porte aux négociations ? Un autre facteur entre en ligne de compte, c’est la dissolution de la commission de bons offices.

DAK

L’indicateur du Renouveau

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