Élection présidentielle 2018 du Mali : « Le scrutin du 29 juillet 2018 a été un coup d’Etat institutionnel » ; dixit Docteur Oumar Mariko.

Selon docteur  Mariko, le contexte sécuritaire du Mali engendré par la rébellion, les conflits intercommunautaires, l’Etat a un contrôle très minime du territoire national. Ce qui place le pays sous le contrôle de la communauté internationale qui a entrainé la banalisation de  mort, l’indifférence de l’Etat face au secret qui sème le carnage. Le mot n’est pas trop fort. A en croire le docteur MARIKO.

La liberté d’expression, d’opinion et de mouvement sont réprimés à proportion des moyens dont dispose l’Etat  par le président Ibrahim Boubacar Keita qui ne s’embrasse plus pour maintenir au pouvoir à s’octroyer des centaines de millions pour engins de répression. Il exprima ainsi son incapacité a trouver des solutions aux problèmes posés. Le pays continue à persécuter la démocratie. La situation est grave et préoccupante. C’est dans ce contexte que les élections ont été organisées le 29 juillet 2018. Face à cette situation, le président du parti Sadi  s’est engagé à proposer au peuple  une alternative du système. En effet, avant même l’organisation du scrutin, des signes cliniques évidents du code électoral se sont fait voir. Ce qui fait penser à un coup d’Etat INSTITUTIONNEL ; aux dires du président du SADI. Il va loin en laissant entendre que cette situation concourt à maintenir au pouvoir Ibrahim Boubacar Keita. IBK est responsable de cette situation. Sans oublier la confiscation abusive des medias publics à la solde du gouvernement. Ibrahim Boubacar Keita et son parti le RPM et leurs alliés inconditionnels constituent un handicap au développement du Mali. Le refus de délivrer aux Maliens les documents administratifs  servant à l’identification et au  vote, la non mobilisation des cadres de l’administration de moyens financiers immatériels de l’Etat n’ont pas pour but de défendre le bilan d’IBK mais pour concéder l’intimidation des populations. Y compris l’achat de conscience à ciel ouvert en faveur du candidat, la corruption à grande échelle dupant, du coup, la jeunesse malienne et des chefs d’associations religieuses. Le vote d’une loi électoral à moins de trois mois de l’élection présidentielle est un véritable  échec. « Par contre Le parti Sadi a pleinement joué son rôle d’interpellation du gouvernement. Ses responsables ont dénoncé la mascarade électorale. Nous avons attaqué la fameuse  loi électorale, source de fraude massive devant la cour de la CEDEAO qui s’est déclarée incompétente à la matière, donc fuit sa responsabilité. Mais aussi devant  la cour constitutionnelle du Mali.

Elle a trouvé la requête bien fondée. En droit peu courageuse pour mieux comprendre la situation politique. La présidente de ladite cour, dans une affiliation de comédie au mépris à l’endroit du peuple malien. La cour rejeta la requête et refuge le vote abstentionniste de l’opposition démocratique et  républicain de l’Etat pour refuser de dire le droit » ; a martelé le docteur  Mariko. Selon le président du parti Sadi, l’élection présidentielle n’a été qu’une succession de faits anti démocratiques et républicains, de fraude massive, d’achat de conscience à ciel ouvert, de bureaux de vote fictifs, de bourrage d’urnes, de bureaux de vote dépassés défavorables au président IBK. Près de 900 bureaux  sans résultats tantôt pour des raisons de sécurité tantôt pour des raisons climatiques; a-t-il souligné. Le conférencier affirme que les résultats du ministère de l’administration territoriale sont trompeurs. Elle n’a pas pu faire le partage des voix exprimées. 19000 voix sont réservées, restent sans titulaires et 24109 dans le cercle de Kati des bureaux ou les voix exprimées reparties dépassent 100 % de  vote. Ce vote n’est pas un vote issu des Maliennes et Maliens; a-t-il indiqué. Le docteur Mariko et son parti Sadi ne reconnaissent pas l’élection du 29 juillet 2018.  On réclame sa caution de 25000000  de FCFA

Daouda Siaka Ballo

Echosmedias

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