Diplôme d’Etudes Fondamentale 2019 : Le ministre Témoré Tioulenta promet des examens très propres

Le démarrage des évaluations de l’examen du Diplôme d’études Fondamentale (DEF) est prévu pour ce lundi 29 juillet 2019 sur toute l’étendue du territoire nationale (de Kayes à Kidal) de même que dans les pays frontaliers où les enfants maliens sont réfugiés. A quelques jours du top départ des épreuves, le Ministre de l’éducation nationale, Dr Témoré Tioulenta, en compagnie des membres de son cabinent, des directeurs nationaux de l’éducation, a animée une conférence de presse, portant sur l’état des préparatifs du DEF. Au moment où je vous parle, tout est fin prêt pour que les épreuves se passent dans les bonnes conditions. Tout ce qui devrait être fait par les services techniques, a été fait. Les matériels sont arrivés dans tous les centres. On espère que tout va bien se passer », a annoncé d’entrée le ministre de l’éducation nationale.

Au total, pour  cette année, dit le ministre,  235410 candidats   postulent cette année. Ils seront repartis dans 1863 centre d’examens et dans 9379 salles de classe. Pour les surveillances, il y aura, 18758 surveillants  pendant  les trois jours d’examen, soit deux surveillants par salle. Concernant  les  élèves  qui se déplaceront  pour passer  le test, Dr Témoré Tioulenta,  a fait savoir que toutes  les  dispositions  ont été  prises  par son partenaire UNICEF pour  assurer  leur déplacement  et leur nourriture.

Le ministre  a annoncé  d’avoir à cœur de tenir  des examens  très propres, pour donner une image  à l’éducation malienne. « Pour cette année, nous comptons faire des examens propres, j’allais dire très propre. Autrement dit, que nul n’interfère sur la feuille d’examens de l’élève, que l’élève soit seul compétiteur, que nul ne le trompe. L’examen  propre, c’est aussi qu’aucun parent d’élève ne vienne  dire à un surveillant d’aider son benjamin ou benjamine.

Car il y a des marchands d’illusion qui peuvent tromper les parents d’élèves de même  que les candidats. L’élève  doit attendre le sujet d’examen  dans la salle d’examen. Car  un élève  qui est  trompé échoue l’année suivante. S’il est trompé avec un faux sujet il échoue  alors  qu’il pouvait passer  en compte sur ce qu’il a appris durant l’année scolaire. L’examen propre, c’est  également comme l’année scolaire, c’est comme la composition ou trimestre. On te donne un sujet tu le traites.

Ce n’est autre qu’une composition. Aider nous à relever  ce défi que vous soyez parent d’élèves, hommes de média, syndicat d’enseignants, etc. », a déclaré Témoré Tioulenta.  Au paravent, le ministre  a fait savoir que l’année scolaire n’allait être sauvé sans l’implication de tous les acteurs de l’école qui a  amené la signature d’un accord entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants grévistes. « Heureux qu’il y ait un engagement, une mobilisation de tous les acteurs pour  les enfants du Mali », a dit le ministre.

Depuis, a réaffirmé le ministre, pour éviter tout désaccord, nous avons mis en place une commission de suivi de l’accord, et une autre pour  avoir moins de problèmes dans  les relations entre les uns et les autres. Cela nous a permis aussi, a indiqué le ministre, d’élaborer  des  stratégies  au sein  du département de l’éducation nationale pour  proroger l’année scolaire et  augmenter  le volume horaire  des  cours là ou les  besoins  se faisaient  sentir. A ce jour, précise le ministre, il n’y a plus de contentieux entre les syndicats d’enseignants  et le département  sur quelques sujets que ce soit.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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