Dans le cadre de la recherche des voies et moyens pour apaiser le climat social et endiguer la crise que traverse notre pays, le président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare An Ka Wuli), Modibo Sidibé, accompagné par une forte délégation, s’est rendu ce mardi 26 mars 2019, au siège du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) avec à sa tête Mohamed Chérif Haidara. A travers son vaste projet dénommé Dialogue National Refondateur, le président des Fare An Ka Wuli, ancien Premier ministre, s’est résolument engagé depuis un certain, dans une série de concertations avec les forces vives de la nation : partis politiques, mouvements et associations de la société civile. L’idée est de sortir notre pays dans la crise multiforme et multidimensionnelle. Pour la circonstance, Modibo Sidibé a mis l’accent sur l’impératif du dialogue politique refondateur qui demeure, qui convaincu aujourd’hui est indispensable pour une sortie définitive de la crise dans notre pays. Selon lui, après tant de crispations au cours, il appartient à tous les Maliens de s’écouter et de repartir sur de bonnes bases afin de consolider la paix et la stabilité au Mali. Car, explique-t-il, cela constitue une solution pérenne et appropriée pour tous les fils du pays. L’ancien Premier ministre estime également qu’il faut un consensus autour de ce dialogue national refondateur qui va faire les recommandations de sortie de crise qui sera acceptées par tous. Ce parti ne se limite pas aux propos, indique-t-il. Il joint l’acte à la parole en faisant une offre politique : le Pacte Malien pour la Refondation (PMR). Dans ce document très riche, des recommandations sont faites pour la sortie de crise. En effet, il a aussi mis l’accent sur la profonde crise que le centre traverse en ce moment à travers la recrudescence des attaques terroristes, entrainant des morts d’hommes. M. Sidibé en a profité pour saluer le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne pour tout ce qu’il fait pour les Maliens de l’Extérieur et pour le pays. Pour sa part, le président du CSDM, Mohamed Chérif Haïdara, dira que la situation actuelle du pays est très préoccupante et les Maliens doivent se mettre ensemble pour proposer et chercher des solutions idoines à la crise. Pour le CSDM, l’initiative de Modibo Sidibé est salutaire compte tenu du contexte. Mieux, l’ensemble des membres du Conseil supérieur de la diaspora malienne adhèrent totalement afin que la paix et la stabilité reviennent dans notre pays. Cette nouvelle démarche permettra aux Maliens de se retrouver et de faire table rase du passé pour promouvoir la paix et réconciliation. Les deux personnalités se sont convenues sur la matérialisation de ce projet et promettent de se revoir prochainement pour approfondir leurs échanges afin de chercher des solutions idoines à la consolidation de la paix dans notre pays. Abdrahamane Diamouténé L’Indicateur du Renouveau

La violence et les massacres en série dans le Centre font monter la colère au sein de l’opinion nationale. Face à la persistance des massacres des populations civiles, les Maliens pointent un doigt accusateur sur la communauté internationale.

La colère et l’indignation des Maliens se justifient d’autant plus qu’ils attendent des actions concrètes des partenaires du Mali. En première ligne, les Maliens ne comprennent pas que malgré la présence des casques bleus, le territoire national est loin d’être pacifié et la mort devenue le lot quotidien des populations. Pourtant, le rôle dévolu à la mission onusienne dans notre pays est bien la stabilisation.

C’est dans ce contexte que le Premier ministre est au siège de l’ONU pour parer à la situation du pays et plaider en même temps pour le renouvellement du mandat de la Minusma. Le pouvoir est-il en phase avec son opinion publique qui s’indigne chaque jour de l’inaction des forces onusiennes dans le Centre en faveur de la protection des civiles ?

Quel est véritablement le rôle des soldats de l’ONU dans la gestion et la prévention des conflits ? Les Maliens s’interrogent et estiment en grande partie que le Mali n’a pas eu tous les soutiens qu’il faut de la part de la communauté internationale pour résoudre cette crise.

DAK

L’Indicateur du Renouveau

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