Cour constitutionnelle : UNE CENTAINE DE PARTICIPANTS OUTILLÉS DANS LE DOMAINE DES DROITS DE L’HOMME

Les rideaux sont tombés samedi dernier sur les travaux de la 6è session de formation en droit international des droits de l’Homme, droit international pénal et droit des réfugiés. La cérémonie de clôture, qui s’est tenue au siège de la Cour constitutionnelle, était présidée par le président de l’institution, Mme Manassa Danioko.

C’était en présence du président de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), Malick Coulibaly, du directeur régional Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, Dr Joachim Holden. L’on notait aussi la présence du directeur de la division des droits de l’Homme de la MINUSMA, Guillaume N’Gefa-A Andali et de la représentante de la fondation René Cassin, Elza Zimmer. Le représentant de la Fondation Friedrich Naumann s’est dit fier de la qualité de la rencontre qui a permis de former une centaine d’auditeurs, notamment des membres d’organisation de défense et de protection des droits humains. Dr Holden a ensuite salué les autres partenaires et le gouvernement qui ont rendu possible l’organisation cette session de formation.
Quant à la représentante de la Fondation Réné Cassin, Elza Zimmer, elle s’est réjouie de la participation active des auditeurs.
Prenant la parole, le président de la Cour constitutionnelle a d’abord déclaré : «Nous voici aux termes des travaux de la 6è session de formation en droit international des droits de l’Homme, droit international pénal et droit des réfugiés, une session qui s’est voulue riche en dialogue et réflexion pour l’émergence d’une nouvelle citoyenneté qui repose sur l’égalité en droit et en devoir, mais surtout devant la loi dans un Etat de droit fonctionnel».
Manassa Danioko a ensuite adressé ses vives félicitations et sincères remerciements aux organisateurs de la session de formation pour le choix des groupes cibles qui sont une centaine d’acteurs et d’organisations des droits humains (magistrats, avocats, ONGs, associations, chercheurs, professeurs, étudiants et autres), tous venus des pays francophones. Pour la présidente de la Cour constitutionnelle, le respect des droits de la personne et des libertés n’ont jamais favorisé le désordre. Leur exercice, a ajouté Manassa Danioko, se fait dans le respect des lois. «La Constitution qui définit ces droits s’impose à tout citoyen et toute personne vivant sur le territoire malien, conformément à l’article 24 de la Constitution», a-t-elle argumenté.
Le président de la CNDH a, pour sa part, axé son intervention sur quelques délimitations des concepts, un rappel du contexte malien avant de mettre l’accent sur la corrélation entre les violations des droits humains et l’impunité. Dans une seconde partie, Malick Coulibaly a abordé les défis à relever.

Alou Badra DOUMBIA

Source: Essor

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