Basket-ball, championnat national : LE STADE MALIEN AU BOUT DU SUSPENSE

Le choc de la quatrième journée entre le Stade malien et le Réal a tenu toutes ses promesses.
Il a fallu recourir aux prolongations pour départager les deux protagonistes. Retour sur un grand classique qui a fait vibrer le public du Palais des sports Salamatou Maïga

Du spectacle et du suspense, le public du Palais des sports, Salamatou Maïga s’est régalé à l’occasion de la quatrième journée du championnat. Le match vedette a mis aux prises les deux formations masculines du Stade malien et du Réal. Le duel promettait du spectacle et les spectateurs n’ont pas été déçus. En effet, il a fallu attendre les prolongations pour voir le Stade malien s’imposer d’une courte tête (68-65) et empocher les trois points de ce grand classique du basket national. C’est dire que le choc de la quatrième journée a tenu toutes ses promesses et fait vibrer le public du Palais des sports. Dès le coup d’envoi de la partie les deux formations se sont jetées à corps perdu dans la bataille. Résultat, au terme du premier quart temps, elles se neutralisent 16-16. Au deuxième quart temps, le suspense reste entier, les deux protagonistes pratiquent un basket agressif et ne se font pas de cadeau. Après un long bras de fer (18-18, 21-21), l’ailier du Réal, N’faly Kanouté permet à son équipe de prendre l’avantage au score et d’aller à la pause avec deux points d’avance (27-25).
Au retour des vestiaires, Stadistes et Réalistes reprennent leur mano à mano, mais à l’arrivée, les premiers dominent le quart temps 47-44. Au dernier quart temps, le technicien du Stade malien, Hamidou Traoré lance Modibo Coulibaly dans le bain. Le nouvel entrant pèse de tout son poids sur la partie. Dominés dans le jeu, les Scorpions résistent et ne se laissent pas distancés. Au terme du temps réglementaire, c’est l’égalité parfaite au tableau d’affichage : 57-57. Place est faite alors aux prolongations pour départager les deux équipes. Les premières du cinquième acte sont dominées par le Réal. Mais à 3 minutes de la fin des prolongations, le capitaine du Stade malien Mankan Coulibaly permet aux siens de revenir à un point de leurs adversaires (63-64). Les supporters des deux camps s’agitent dans les gradins, ils ne peuvent plus rester assis. Dans la foulée, Mohamed Dramé enfonce le clou pour le Stade malien, avec un shoot à trois points (66-64). Le coup de grâce ? Pas du tout, puisque Mamadou Kanouté relance les débats en réduisant le score pour le Réal (66-65). Tout était alors possible pour les deux formations, sauf que dans les ultimes secondes de la rencontre, Modibo Konaté s’élève et inscrit un panier pour les Blancs (68-65). Cette fois, le match est plié, le Stade malien ne lâche plus prise et s’impose avec trois points d’écart.
A l’instar des Blancs, le champion du Mali en titre, l’USFAS a également tenu son rang et dominé Attar club de Kidal (76-71). Grâce à ce succès, le club militaire conforte sa deuxième place au classement, avec 7 points, à une unité du leader, l’AS Police (8 points).
Sur le tableau féminin également, la quatrième journée a été prolifique pour le Stade malien, large vainqueur 49-29 de la Commune VI. Dans cette rencontre, les Stadistes ont fait la course en tête de bout en bout et n’ont jamais été inquiétées par les Communardes. En atteste le score des quatre quarts temps : 14-9, 23-15, 37-23, 49-29. La journée a été marquée par la première défaite d’Attar club, sèchement battu 73-46 par le Djoliba. Du coup, les Rouges prennent la tête du classement, avec 8 points +94, devant leurs victimes du jour qui compte une unité de moins. L’AS Police complète le podium avec le même nombre de points (7), mais avec une différence de buts inférieur (+39). La quatrième place est occupée par le Stade malien (6 points, +29), alors que l’USFAS est cinquième (6 points -11). L’AS Commune III (5 points -24) et l’AS Commune VI (5 points -54) occupent, respectivement les sixième et septième rangs, alors le Tata de Sikasso (quatre défaites, en autant de matches) ferme la marche. Etat d’urgence donc pour les Sikassoises !
Seïbou S.
KAMISSOKO

Source: Essor

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