Après la grève de 72 heures de l’UNTM : LE PREMIER MINISTRE REÇOIT LA CENTRALE SYNDICALE

Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a rencontré hier, à la Primature, les représentants de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Cette rencontre intervient suite à l’échec des premières négociations enclenchées entre le gouvernement et la centrale syndicale et la grève de 72 heures qui s’en est suivie la semaine dernière.
Le chef du gouvernement a rencontré les syndicalistes pour tenter de trouver un dénouement heureux à cette crise et surtout maintenir le dialogue social, indique un communiqué remis à la presse à l’issue de la rencontre.

Le communiqué ajoute que le moment est opportun pour trouver des réponses concrètes et réalistes aux principales préoccupations des travailleurs de notre pays en prélude à la tenue de la conférence sociale. La rencontre s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre du Travail et de la Fonction Publique, chargé des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raky Talla.
Selon un syndicaliste de l’UNTM qui a participé à la rencontre, le chef du gouvernement aurait manifesté une volonté de trouver des solutions aux préoccupations de l’UNTM.
Soumeylou Boubèye Maïga aurait reconnu en la plus grande centrale syndicale, un partenaire historique et stratégique. Pour le problème des compressés, il aurait pris un arrêté désignant deux personnes ressources pour travailler sur la question afin de la régler définitivement.

Pour l’âge des départs à la retraite, le Premier n’aurait pas fait d’opposition à l’harmonisation. Mais pour lui, il faut que cela intéresse toutes les couches.
Pour les doléances liées à la grille salariale, Soumeylou Boubèye aurait expliqué la nécessité de mettre en rapport, la valeur indiciaire et le taux de croissance. Ce qui permettrait d’apprécier chaque fois les augmentations à faire si nécessaire.
Pour le secrétaire général de l’UNTM, c’est un problème de respect des engagements qui se pose. Yacouba Katilé a rappelé la nécessité de mettre en place une commission paritaire pour assurer, désormais, le suivi des accords.

Mais le responsable de l’UNTM a aussi souligné la volonté de son organisation à s’inscrire dans un cadre légal de négociations avec toutes les parties (gouvernement, UNTM et conciliateurs).

Mohamed Z.  DIAWARA

L’Essor

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