Actu de la présidentielle : La Céni réclame plus d’autorité

La cérémonie de la clôture du séminaire international sur le rôle et la place de la Céni dans l’organisation des élections générales au Mali s’est déroulée, le mercredi 20 juin dernier, sous la direction du président de la Céni, Amadou Ba, et le représentant de l’OIF, Saidou Alpha Kane.

Selon le président de la Céni, le gouvernement a garanti que les groupes armés la CMA et la Plateforme se sont engagés à collaborer avec lui afin de sécuriser les élections sur toute l’étendue du territoire national.

Pour sa part, l’expert du ministère de l’Administration territoriale, Aboubacar Sidiki Touré, a expliqué que la Céni est en droit d’inviter les autorités à prendre les mesures nécessaires en cas de constatation des irrégularités dans le cadre du déroulement des élections, qu’elle a la compétence à attirer l’attention des autorités sur toutes les irrégularités du processus du vote.

Me Demba Traoré désigné directeur adjoint de campagne de Soumaïla Cissé 

Un  renfort de poids dans la direction de campagne du président de l’URD, Soumaïla Cissé pour la présidentielle du 29 juillet prochain. En effet, Me Demba Traoré, secrétaire à la communication de l’URD, a été désigné, le samedi 23 juin dernier, directeur adjoint de la campagne du chef de fil de l’opposition. Me Demba Traoré n’est pas un inconnu sur la scène politique. Ancien ministre et ancien député, il amènera certainement son talent et son dynamisme dans  l’équipe de campagne dirigé par Tiébilé Drame.

Le Pdes soutient la candidature de Soumaïla Cissé

Le Parti pour le développement économique et de la solidarité (Pdes) a décidé, lors de sa réunion du 20 juin 2018, de soutenir la candidature du président de l’URD, Soumaïla Cissé, chef de fil de l’opposition. Dans une correspondance, le président du Pdes, Djibril Tall apporte le soutien de son parti au candidat de l’URD en ces termes : « Je vous remercie des dispositions utiles que vous voudrez bien prendre à l’effet de réussir une symbiose et une osmose entre les structures de notre parti et la direction de campagne dans le dessein d’assurer une victoire nette et incontestable à notre candidat par nos intelligences, efforts et engagements communs ».

Moussa Sinko Coulibaly : « Nous voulons apporter le vrai changement… »

Le président de la « Plateforme pour le  changement » Moussa Sinko Coulibaly a déposé sa candidature, le jeudi 21 juin 2018, à la cour constitutionnelle.

Lors d’un entretien avec la presse devant la cour constitutionnelle, le candidat de la « Plateforme pour le changement » dira : « Le dépôt de cette candidature est la suite logique de ce que nous avons commencé depuis le mois de janvier et même plutôt avec la démission ». Moussa Sinko Coulibaly a ajouté que la volonté de son mouvement est de contribuer à enrichir le débat politique et apporter un changement pendant l’élection présidentielle à venir. « Nous voulons à travers cette élection présidentielle apporter le vrai changement au Mali, renforcer la démocratie malienne, c’est pourquoi nous avons,  à travers la « Plateforme pour le changement » et au niveau des « Bâtisseurs »,   décidé de présenter une candidature qui présente des avantages du rassemblement », affime-t-il.

Dr Bocary Treta désigné directeur de campagne d’IBK

Le directeur de campagne du président Ibrahim Boubacar Keïta est désormais connu. Il s’agit du président du Rassemblement pour le Mali (RPM), Dr Bocary Tréta. Le choix de ce militant de première heure du parti est visiblement apprécié par les militants du parti présidentiel. Sur sa page Facebook, le nouveau directeur de campagne a lancé un appel à tous les Maliens pour l’accompagner  afin de faire réélire le président sortant.

Le parti SADI favorable au report du scrutin

Le parti SADI est favorable au report de l’élection présidentielle du  29 juillet prochain. Aussi, le parti a saisi la Cour de Justice de la CEDEAO contre la nouvelle loi électorale tout en exprimant son inquiétude sur le bon déroulement du processus électoral dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Taoudéni, Gao, Kidal, Ménaka et Kayes. Toute chose qui, selon les responsables du parti, présente des germes d’une contestation après les résultats. C’est ce qu’a fait savoir Dr Oumar Mariko, président du parti.

Le caractère non inclusif du processus d’élaboration de la nouvelle loi électorale, son caractère permettant la circulation de deux types de cartes d’électeurs, la notion d’assesseurs pris en charge par l’Etat, la limitation du nombre d’électeurs à 50 par bureau de vote sont, entre autres, les raisons évoquées par  Dr Oumar Mariko pour demander à la Cour de Justice de la CEDEAO, l’annulation de la nouvelle loi électorale pour l’élection présidentielle du 29 juillet prochain.

La Rédaction

Source: L’ Aube

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