Mali : de grève en grève, l’école dans l’impasse

Le bras de fer qui oppose les huit syndicats signataires de l’éducation et le gouvernement malien ne fait que durcir. Écoliers et parents d’élèves craignaient depuis, une année blanche. Pendant ce temps, les syndicalistes annoncent une nouvelle grève de plus d’un mois. Les huit syndicats signataires de l’éducation annoncent encore une nouvelle série de grèves de plus d’un mois. Du lundi 15 avril au vendredi 17 mai.

Le nouveau préavis a été déposé aujourd’hui mercredi 27 mars, sur la table du gouvernement. La paralysie de l’année scolaire en cours se dessine et se précise de plus en plus. Des parents d’élèves, des écoliers redoutent depuis un certain moment, une année blanche. Face à cette série de grèves, le gouvernement malien dit ne pas disposer des moyens financiers pour satisfaire les doléances des grévistes. C’est presque le silence radio. Depuis le début de l’année scalaire 2018-2019, un bras de fer oppose le gouvernement aux huit syndicats signataires du 15 octobre 2016.

Les enseignants demandent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Leur cahier de doléances est composé de 10 points de revendications qui les oppose à l’Etat malien. Dans une note adressée au ministre de la fonction publique et signé par les huit groupements, les enseignants déclarent. « Les syndicats de l’enseignement bien que disposés au dialogue se réservent le droit d’observer une grève de 23 jours soit 552 heures », peut-on lire sur la lettre dont nous avons reçu une copie. Le mois passé, le ministre de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé a annoncé à travers une note adressée à son homologue de l’Éducation nationale, « la retenue sur salaire pour fait de grève » des enseignants. Ce qui a poussé les syndicalistes à manifester dans plusieurs villes du pays.

Leur porte parole Adama Fomba avait déclaré que « la couleur de l’année dépendra du gouvernement ». Depuis le début de l’année scolaire 2018-2019, les enseignants du public observent une succession de grèves qui entravent le déroulement de l’année en cours. Même les écoles privées n’ont pas été épargnées. L’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) a également observé des grèves au cours de cette année paralysant généralement le cursus scolaire.

Nordsudjournal

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