Ils sont 250.715 candidats en lice à passer cet examen de fin d’année scolaire. Ils sont répartis dans 2.000 centres à travers le pays
Hier, notre équipe de reportage a sillonné Bamako pour constater de visu le bon déroulement de l’examen du Diplôme d’études fondamentales (DEF), session 2017-2018. La candidate Emilienne Ayoko Amouzougan passe l’examen au centre «Notre Dame du Niger» sur la rive gauche. Elle confie avoir entamé véritablement la préparation de son examen entre mars et avril. La postulante faisait des exercices de mathématiques avec son père à la maison. Elle a aussi accompli, seule, beaucoup de révisions. L’élève de 9è année a également participé à des cours de soutien organisé par le collège «Notre Dame du Niger». Au passage de notre équipe, elle avait déjà fini de traiter le sujet de rédaction.
Adama Coulibaly est candidat inscrit au centre d’examen «Kalaban-Coura II» sur la rive droite. Il avoue bénéficier du soutien moral de ses parents, mais estime que la rédaction, l’histoire et la géographie sont des matières difficiles pour lui. Avec les groupes d’exercices auxquels il a participé, il garde espoir de réussir son examen. Il compte obtenir 12 de moyenne.
Emilienne Ayoko Amouzougan et Adama Coulibaly font partie, cette année, des 250.715 candidats au DEF dans notre pays, répartis dans 2.000 centres d’examen. Les épreuves du DEF au titre de l’année scolaire 2017-2018 ont démarré, hier dans l’ensemble des 18 académies de notre pays. Les candidats ont composé en rédaction, en histoire et géographie et en dictée et questions. Les mathématiques et les sciences naturelles sont les épreuves auxquelles les candidats seront aussi soumis mardi. Ils termineront l’examen mercredi par les épreuves de physique, chimie, l’éducation civique et morale (ECM), l’anglais et l’arabe. Aux centres d’examen du groupe scolaire «Darsalam IV», «Notre Dame du Niger» et groupe scolaire «Kalaban-Coura II» des académies Bamako rives gauche et droite, les épreuves se sont déroulées normalement.
Présidents de centres et surveillants étaient sur place à l’heure indiquée pour le démarrage effectif des épreuves. Les éléments des forces de sécurité assuraient aussi la sécurité des candidats et des centres. Ils rendaient la tâche facile aux superviseurs et journalistes. Grace à leur vigilance, le calme et la quiétude régnaient dans les centres d’examen de Bamako. Même si on ne déplore pas d’incidents majeurs, 5 cas d’absence de candidats ont été enregistrés au niveau du centre «Kalaban-Coura II».
L’académie Bamako rive gauche compte 31.902 candidats dont 16.144 filles. Le centre «Darsalam IV», un des centres de cette académie, accueille 86 candidats (dont 45 filles) répartis entre 4 salles. Ces candidats sont encadrés par 8 surveillants. Accompagné de la directrice de l’académie Bamako-rive gauche, Mme Koné Rokiatou Dia et de plusieurs responsables scolaires, le directeur de cabinet du gouverneur du District de Bamako, Abdrahamane Tangara, s’est rendu, tôt le matin, au centre d’examen «Darsalam IV ».
Il a été accueilli par la présidente du centre, Mme Koné Aoua Diarra et son staff technique. A 8 heures, la cloche a sonné pour annoncer le démarrage des épreuves. Le directeur de cabinet du gouverneur a ouvert la première enveloppe contenant les épreuves de rédaction dans la salle N°1 de «Darsalam IV». Il y avait 3 sujets au choix. « En t’inspirant de l’actualité des différentes sources d’informations traitant des conditions des migrants clandestins (esclave, mort en mer ou dans le désert, expulsion, rapatriement etc), rédige une lettre pour déconseiller un de tes grands frères tenté par cette aventure», tel était l’intitulé du premier sujet. Le second sujet était :«Tu as effectué un voyage qui t’a laissé de bons souvenirs. Raconte». Enfin, le troisième sujet était : «En vue d’organiser une compétition sportive, votre comité scolaire dont tu es membre te charge d’adresser une demande d’aide à une ONG de votre localité. Rédige». Ces trois sujets d’examen ont été lus à haute voix et ont ensuite été distribués aux candidats.
Le directeur de cabinet du gouverneur et la directrice de l’académie Bamako rive gauche ont, tous, invité les candidats à travailler et à compter sur eux-mêmes, c’est-à-dire leurs propres efforts avant de leur souhaiter bonne chance.
Les responsables du ministère de l’Education nationale, du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), de la direction nationale de l’Enseignement normal (DNEN), des deux académies (rives gauche et droite), des centres d’animation pédagogique (CAP) ont sillonné tous les centres pour s’enquérir des difficultés ou autres problèmes majeurs en vue de trouver rapidement les solutions appropriées.
Sidi Y. WAGUÉ
Source: Essor