L’Institut National Démocratique en collaboration avec le Comité de suivi du code de bonne conduite a organisé le samedi 21 juillet 2018, un atelier de vulgarisation et de sensibilisation sur ledit code des partis politiques et des candidats à l’élection présidentielle de 2018 au Mali. C’était à l’hôtel Maeva, en présence des représentants des partis politiques et des candidats.
Au dire du chargé de programme senior du NDI, Boubacar Bengaly après l’élaboration du code de bonne conduite, c’est la phase de dissémination à Bamako et à travers les régions du pays. Selon lui, le processus électoral de 2018 constitue un élément très important dans la mesure où le Mali se positionne progressivement en sortie d’une situation sécuritaire de crise très pronostic et qui donne une connotation très particulière à ces élections. Ainsi, il dira que c’est pourquoi le CMDID, l’USAID et le NDI se sont mis en ensemble pour non seulement évaluer le code de bonne conduite de 2013 et enclenché sur cette base celui de 2018.
Après cette intervention, un des membres du comité de suivi du code de bonne conduite, Oumar Sow, fait savoir que le code est en quelque sorte un engagement moral entre les candidats et les partis politiques à respecter la loi électorale du Mali. Selon lui, c’est cette loi électorale qui régit l’ensemble du processus électoral au Mali. Parlant du contenu et les structures qui ont un rapport avec cette loi, notamment la période de la campagne électorale.
Selon lui, le code commence à partir de cette campagne, ensuite le vote, le dépouillement et le contentieux électoral. Pour lui, le code à des acquis sur lesquels il se base, tel que les reformes politiques institutionnelles instaurées en 2015, la signature l’accord d’Alger. Ainsi, il dira que le code prend en compte cet accord, la loi portant sur le genre. De même, il a fait savoir qu’en 2018, l’ensemble de la classe politique malienne et de la société civile s’est retrouvé pour évaluer le code 2013 qui a été signé par les acteurs concernés.
En ce sens, il a expliqué que c’est à l’issue de cette évaluation qu’ils ont élaborés le code bonne conduite de l’année 2018. A l’en croire, le préambule de ce code restitue un peu le préambule de la constitution malienne. Par ailleurs, il précisé que le code fait vraiment la promotion des droits civiques et politiques de tous les maliens et de tous les candidats. Aussi, qu’il contient des exigences des instruments internationaux en matière de la bonne organisation des élections. Ensuite, qu’il est défini dans ce code ce qui est interdit ou permit aux candidats et à leurs partisans, qu’il proscrit toutes formes de violences, oblige les candidats à respecter certaines normes dans le processus électoral.
Ousmane Baba Dramé
Source: Le Républicain