Ces hommes qui ont forge la victoire d’IBK!

L’aventure du président IBK à la tête de l’Etat du Mali continuera jusqu’en 2023 ! Le 20 août 2018, la Cour constitutionnelle l’a proclamé vainqueur, avec 67,17% des voix, du second tour de l’élection présidentielle qui l’opposait à son challenger de 2013, Soumaïla Cissé (candidat de l’URD et de la coalition « Restaurons l’espoir »), crédité de 32,83%. Certes, le président IBK réaffirme sa suprématie sur l’arène politique malienne, mais il n’a pas gagné seul. Il doit sa réélection pour un second et dernier mandat à des hommes qui ont longtemps préparé le terrain de son succès avant de le concrétiser les dimanches 29 juillet et 12 août. Qui sont-ils ? 

Il y a un an de cela, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta était, lui-même, dubitatif sur sa candidature pour un second et dernier mandat, tant sa cote de popularité était mise à l’épreuve. Les mauvaises langues disent qu’il avait même cessé de croire en sa bonne étoile. Mais, tout porte à croire aujourd’hui, qu’il avait tort d’être pessimiste. Sa chance a été de se faire entourer, au bon moment, par des « Gars sûrs », qui ont, réellement, travaillé avec volonté et dévouement à soigner l’image de sa gouvernance et de son bilan.

Soumeylou Boubèye Maïga : l’As des AS!

Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga

Quel que soit le chemin tortueux que l’on emprunte, même s’il forme un 8, il mène infailliblement à SBM, le tigre qui a intronisé IBK. Sans exagération! Comment ?
Au moment de l’arrivée de Soumeylou Boubèye Maïga à la tête de la Primature, nous étions exactement à 7 mois de la date légale de la tenue de l’élection présidentielle. Il est, sans doute, celui qui a redonné l’espoir au président IBK quant à son projet de second mandat.
Pour rappel, le 30 décembre 2017, SBM arrivait sur un terrain de gouvernance d’IBK criblé de critiques et au moment où le front social bouillonnait à l’incandescence. Mais, face à ce champ de désespoirs, il est resté optimiste et positif de bout en bout.
Soumeylou est, entre autres, l’auteur du retour du dialogue entre le pouvoir et les partenaires politiques et sociaux; l’architecte du retour de la discipline au sein de la CMP (Convention de la Majorité présidentielle) ; l’artisan du retour de l’Etat à Kidal et de la sécurité dans le Centre du pays ; le poumon de l’organisation de l’élection présidentielle. En plus, il est le seul Premier ministre d’IBK qui a su, véritablement, donner un coup de fouet au Programme présidentiel d’Urgences sociales après avoir investi l’intérieur du pays pour rassurer les populations et les principaux signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali.
Grosso modo, Soumeylou Boubèye Maïga est celui qui a réussi à éviter au Mali un vide constitutionnel en organisant une élection présidentielle jugée crédible par la communauté internationale. Son arrivée à la tête de l’exécutif a été ressentie par le régime IBK comme une délivrance de la monotonie et du surplace. Votre hebdo a suffisamment développé dans ses colonnes le rôle de sauveur d’IBK joué par SBM (cf. les n°32, 34 et 49).

Bokary Tréta : le fidèle parmi les fidèles !
Il est le plus fidèle compagnon du président IBK mais aussi qui a le plus souffert durant son 1er quinquennat. Pourtant, depuis la nuit des temps, Tréta est là, présent au siège du parti comme un (simple) secrétaire Permanent en tant que Secrétaire général. Il animait le parti, pratiquement seul, au moment où personne ne trouvait à manger, là.
Membre fondateur du RPM et actuellement président du parti, Dr Bokary Tréta a été victime de plusieurs coups bas de la part sa famille politique. Malgré tout, il est resté, pour le président IBK, ce bouclier contre l’adversité de ses détracteurs.
Il est demeuré fidèle à son mentor, le président IBK, en descendant sur le terrain pour le défendre chaque fois et toutes les fois que le besoin s’est fait ressentir. « Le RPM est notre famille et IBK est le chef de famille. Je suis au courant de ce qui se passe au sein du parti. Nous avons l’obligation d’aller ensemble. Il faut que les gens comprennent que nous avons eu le pouvoir dans la transparence et dans la bravoure. La gestion du pays n’est pas facile et surtout pour un pays qui renait. Pour atteindre IBK, il faudra d’abord marcher sur nos cadavres. Mobilisons-nous, pour stopper les attaques déstabilisatrices contre le président IBK. Trop c’est trop ! Aujourd’hui, nous devons comprendre que la survie du RPM dépend de la stabilité du pouvoir d’IBK. Nous allons politiquement travailler pour que le parti puisse devenir la seule force à pouvoir proposer le président IBK aux élections de 2018. Si le RPM n’est pas fort, le pouvoir d’IBK ne sera pas fort », disait en ses termes Tréta (fraichement éjecté du Gouvernement) aux militants du RPM lors d’une rencontre de la section III RPM du District de Bamako en mars 2016.
Face aux maux au sein du parti qui sautaient à l’œil à mi-mandat du 1er quinquennat du président IBK, Bokary Tréta a, toujours, prôné la convergence et l’unité des militants du RPM et des partis de la CMP autour du président IBK. Bref, si le RPM est arrivé soudé à l’élection présidentielle de 2018, c’est grâce à ce baron qui n’a d’autre mentor que le président IBK. Il a été l’initiateur de toutes les grandes manifestations de soutien du RPM et de la CMP au président IBK en se mettant entre lui et les cadres « arrivistes » du parti.
Grâce aux efforts de Bokary Tréta, le RPM a, aussi, su jouer et assumer son rôle de leader au sein de la Convention de la Majorité présidentielle. D’ailleurs, ce n’est pas rien si le président IBK a jeté son dévolu sur pour diriger sa campagne. Le 12 août 2018, il a donné raison au président IBK en réussissant, haut la main, la lourde mission de le faire réélire pour un second mandat à la tête de la magistrature suprême. Mais, il n’est pas à son premier succès en tant en que Directeur de campagne d’un candidat sortant. Il fut, en 1997, le maître d’ouvrage de la réélection du président Alpha Oumar Konaré. Un challenge qu’il a, aussi, su relever avec brio à l’époque.
En faisant le même exploit pour IBK en cette année électorale 2018, Bokary Tréta se fait une nouvelle notoriété dans l’arène politique malienne. A savoir : le spécialiste de la réélection des présidents sortants.

Hamady Sangaré : un baroudeur sorti du bois
« Il y a un an, l’homme était quasiment inconnu du grand public. Depuis quelques mois, le nom de Hamady Sangaré crève l’écran ; il draine des foules, côtoie la jeunesse, qui l’adule si elle ne le vénère. Les hommes politiques le respectent et le courtisent. Hamady a décidé de sortir de l’anonymat pour, d’une part, aider la jeunesse malienne, en perdition et en déperdition et, d’autre part, sauver le Mali en s’impliquant corps et âme pour la réélection du président Ibrahim Boubacar Kéïta. Comment compte-t-il s’y prendre. L’opérateur économique qui a vêtu le treillis politique répondu à la question dans une interview exclusive accordée à notre directeur de publication. Mais d’emblée, le verdict de notre interlocuteur est sans appel : IBK va gagner ! ». Ainsi, annoncions-nous l’interview que nous avons réalisée dans notre parution n°48 du mardi 17 juillet 2018 avec cet homme qui faisait la Une de l’actualité nationale. Il pronostiquait effectivement que « IBK va gagner ». Aujourd’hui, les faits lui donnent raison au terme d’une élection où son rôle fut déterminant.
Pour cet opérateur économique natif de Nara, tout est parti de la création il y a juste un an de l’AJA, Association Jeunesse et Alternance, pour empêcher la jeunesse malienne de se dévoyer. En un éclair, l’association, née en commune IV, s’étend à toutes les communes de Bamako, puis à l’intérieur du pays et même aujourd’hui au-delà des frontières du Mali, en France et aux Etats-Unis. L’AJA est présente partout maintenant pour dire qu’il faudrait que les jeunes travaillent, qu’ils soient de très bons citoyens et que c’est en cela qu’ils peuvent réussir leur vie et assurer la relève de leurs pères.
De l’AJA, Hamady franchit le pas de la politique, « par simple conviction », justifie-t-il. Et surtout, poursuit-il, pour faire triompher la vérité par rapport à toutes ces insinuations non fondées distillées sur la gouvernance du président IBK, dont il juge le bilan très édifiant.
En moins de temps qu’il n’en faut, Hamady Sangaré s’impose comme un grand activiste politique et un leader incontesté de la jeunesse. Son aura prend du poids au fur et à mesure que l’élection présidentielle approche. A deux mois du scrutin, les soutiens politiques et associatifs d’IBK ne juraient que par lui.
Et naturellement, il est placé à la tête de la branche de la société civile de la campagne d’IBK dénommée M.A.L.I-IBK 2018, en complément à la plateforme des partis politiques Ensemble Pour le Mali (EPM). Nul besoin ici de revenir sur les actions de ce duo compact Tréta-Hamady qui a façonné et mis en œuvre la victoire finale d’IBK à travers l’EPM et IBK 2018, mais il suffit juste de rappeler ce meeting mémorable du dimanche 8 juillet 2018 au Stade du 26 Mars de Bamako pour avoir un repère sur sa force de frappe électorale.
Certains fanatiques d’IBK 2018 diront que « si Hamady Sangaré n’existait pas, il aurait fallu le créer ».

L’Adema ou le schéma Tiémoko Sangaré-Abdel Karim Konaté-Adama Sangaré-Dioncounda Traoré
Il faut le dire : pour la réélection d’Ibrahim Boubacar Kéïta, l’Adema a joué un rôle prépondérant. D’ailleurs, c’est un secret de polichinelle : ce grand parti a été d’un grand soutien au projet de second mandat de tous les présidents de l’ère démocratique au Mali, d’Alpha Oumar Konaré à Ibrahim Boubacar Kéïta, en passant par Amadou Toumani Touré.
Pour le cas proprement dit du président IBK, il doit l’allégeance du parti de l’Abeille à un noyau de ses barons composé de Tiémoko Sangaré, Abdel Karim Konaté (tous ministres en exercice) et Adama Sangaré (maire du district de Bamako). Ils sont passés par tous les bricolages politiques possibles pour engager l’Adema à soutenir la candidature d’IBK à l’élection présidentielle de 2018. Ils ont déjoué la volonté de certains militants à la base du parti d’aligner un candidat interne et, sans s’y opposer ouvertement, ils ont douché les désirs de certains barons de devenir candidats du parti. Rien que pour accorder le soutien de l’Adema à IBK dès le 1er tour de l’élection présidentielle.
Pour ce faire, le trio s’est montré très créatif dans sa stratégie pour éviter une cassure profonde au sein du parti en se montrant respectueux des textes internes. Il accepte d’aller à la primaire, mais en prenant le soin de verrouiller toutes les voies menant au choix d’un candidat en vue.
Pour la mise en œuvre de cette stratégie, un proche de l’ancien président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré, est mis à contribution. Dioncounda Traoré est sorti de sa retraite dorée par la section de Nara suite à un montage de sa candidature à la primaire du parti (sur proposition d’un comité de base) avant de la présenter au Comité exécutif. Il est finalement retenu le lundi 9 avril 2018, comme étant le seul candidat à remplir les critères de sélection du porte étendard des abeilles à la présidentielle de juillet 2018. Mais, au dernier moment, Dioncounda aurait décidé de ne pas se présenter contre IBK dans une bataille électorale et se désiste. La suite est connue. Ce désistement ouvre la voie du soutien de l’Adema au président-candidat Ibrahim Boubacar Kéïta. Mis dos au mur, Dramane Dembélé et Kalfa Sanogo décident de quitter le parti pour se présenter à l’élection présidentielle. Et le rêve du trio Tiémoko Sangaré-Abdel Karim Konaté-Adama Sangaré se réalise au grand bonheur du président IBK.

Arouna Modibo Touré qui bosse, IBK qui rit !
Il est, sans doute, le chef de département qui a le plus donné de la matière au bilan du 1er quinquennat du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Arouna Modibo Touré est, en effet, l’un des rares ministres du Gouvernement de Soumeylou Boubeye Maïga à avoir exécuté entièrement ou partiellement tous les projets qui lui ont été confiés dans la mise en œuvre du Programme présidentiel d’Urgences sociales. En un mot, à l’approche de l’élection présidentielle de 2018, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication était à jour par rapport aux promesses tenues aux Maliens en 2013 par le président Ibrahim Boubacar Kéita.
Nommé ministre le 11 avril 2017, Arouna a rapidement justifié l’estime et la confiance placées en lui par le président de la République (dont le volet Communication occupe une place de choix dans le programme quinquennal) et tous les Maliens qui ont mesuré ses grandes compétences dans les services antérieurs, notamment la révolution apportée au sein du PMU-Mali. Pour preuve, il est, aussi, l’un des rares ministres d’IBK qui n’a pas connu de critiques et de scandales durant tout son séjour dans le Gouvernement.
Parmi les acquis du ministre Arouna Modibo Touré, et qui ont donné du poids au bilan et à la cote de popularité d’IBK on peut, entre autres, citer l’élaboration des textes de fonctionnalité et de régulation de la communication ; le renouvellement de la licence Orange-Mali qui a permis à l’Etat de renflouer ses caisses avec 100 milliards de FCFA pour 15 ans ; l’extension à la 4G qui permet aujourd’hui d’accroître le débit de la connexion ; le lancement du processus d’attribution de la 4è licence de téléphonie globale et du E-conseil ; la remise de 13000 PC-tablettes aux étudiants dans le cadre du projet « Un étudiant-un ordinateur » ; le vote à l’Assemblée nationale du projet de loi visant la ratification de l’ordonnance N°2016-001/PRM du 26 janvier 2016 portant création de l’Agence de gestion du Fonds d’accès universel ; l’adoption en conseil des ministres du projet de loi relatif à l’installation de la Télévision numérique Terrestre (TNT) au Mali.
En plus de ses acquis du 1er quinquennat, le ministre Arouna Touré a, déjà, une idée précise sur les défis à relever par le département en charge de l’Economie numérique lors du second mandat du président IBK.
En effet, d’autres projets s’inscrivent dans les actions du Fonds d’accès universel avec comme projet phare du département « Mali numérique 20/20 » : le renforcement de la mise en place et l’installation des infrastructures de la fibre optique et la création de Startups et d’incubateurs. Il s’agira de créer de l’emploi, de former des jeunes qui seront réellement aptes à répondre aux besoins dans le domaine des TIC.
Il prévoit aussi un vaste programme de connexion internet gratuite dans les communes du Mali. Il s’agit d’offrir l’internet gratuitement aux populations.
Enfin, son département, à travers l’Agence des Technologies, de l’Information et de la Communication (AGETIC), juge, également nécessaire, de développer des ressources électroniques pour effectuer les opérations de traitement, d’échange et de stockage d’informations réalisées jusque-là par l’intermédiaire de supports papiers.
Au-delà de l’action gouvernementale, l’engagement du jeune Arouna Modibo Touré à soutenir la candidature du président IBK lors de l’élection présidentielle de 2018 a été vivace et visible sur le plan de la mobilisation politique des électeurs. En effet, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a, aussi, investi le terrain politique en vue de mobiliser ses milliers de fans en faveur de la réélection d’Ibrahim Boubacar Kéïta dont il ne doute point de l’amour pour le Mali. Pour ce faire, des clubs des amis qui portent son nom ont mouillé le maillot partout à Bamako et environnants et à l’intérieur du pays.
Avec tous ces efforts, on peut dire, aujourd’hui, avec certitude que le président de la République, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéïta, a été réélu avec la forte contribution de son ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré.

Amadou Koïta : le sauveur de la communication gouvernementale
Sans doute, c’est avec l’arrivée d’Amadou Koïta dans le Gouvernement que la cote de popularité du président IBK a commencé à remonter en son temps. Grand orateur, leader charismatique et fin communicateur, son départ de l’Opposition a été « un big lost » pour ce regroupement qui donnait du fil à retordre au régime en place. Connu pour son engagement, difficile à obtenir mais très sincère lorsqu’il est acquis, la présence du président du PS Yeleen Kura se fait, très vite, sentir dans le Gouvernement. Dynamique et jeune, il ravi la vedette à tous les communicateurs du régime et excelle dans les débats en donnant plus de visibilité et de lisibilité à l’action gouvernementale. Il permet au régime de faire dissiper toutes les intoxications distillées par les adversaires politiques et défend, becs et ongles, le président IBK sur tous les fronts ; cela, parfois au détriment de sa propre image, avec comme seule conviction que « l’homme doit aller jusqu’au bout de ses engagements ».
En plus d’avoir engagé le PS Yeleen Kura « pour le meilleur et pour le pire » avec la Majorité présidentielle et avec le président IBK dont il n’a jamais douté du patriotisme et de l’amour pour le Mali, Amadou Koïta a su convaincre l’opinion nationale sur le bilan d’IBK à chaque sortie médiatique. D’ailleurs, c’est en reconnaissance à ses efforts qu’il fut promu Porte-parole du Gouvernement, le mercredi 31 janvier 2018. Sans doute, c’était une nomination stratégique faite par le président IBK et son Premier ministre, à six mois de l’élection présidentielle, qui a tenu toutes ses promesses avec la brillante réélection du président IBK.
Pour rappel, Amadou Koïta est le sixième Porte-parole du régime, mais sans conteste, celui qui a su donner le plus à la communication gouvernementale toute sa vitalité.

Tiéman Hubert Coulibaly sur les fronts diplomatique et politique
Sans nul doute, Tiéman Hubert Coulibaly est l’un des principaux artisans de la victoire du président Ibrahim Boubacar Kéita. Ce, en sa double qualité de ministre et de Président d’un parti qui se positionne comme la troisième force politique de la Majorité présidentielle.
Ministre des Affaires étrangères, l’homme a su pleinement jouer le rôle à lui confié dans le gouvernement, dans le sens de l’organisation pratique de l’élection. Ses actions ont permis de ramollir certains observateurs qui semblaient outrepasser leur rôle et dont la mission frôlait la malveillance.
Tiéman Hubert Coulibaly a aussi marqué cette élection par son action politique, à la tête d’un parti d’avant-garde dont la force de terrain est bien perceptible.
A l’UDD, on n’a pas fait comme certains qui se sont démarqués (à l’approche des joutes électorales) du bilan d’IBK dont ils sont entièrement comptables. Tiéman a assumé son choix politique, convaincu que politique rime avec sacrifices et respect des engagements.
Tiéman Hubert Coulibaly, par ses nombreuses visites de terrain, a régulièrement mis le cap sur le credo de son parti, celui de tenir son rôle, et tout son rôle, dans la mouvance présidentielle pour gagner de nouveaux challenges politiques au profit du président Ibrahim Boubacar Kéïta. L’objectif du parti est d’arriver à récréer l’union sacrée autour des initiatives de paix du président IBK qui ne cesse d’appeler les Maliens à réunir le plus grand consensus national autour du pays, engagé dans une guerre implacable contre les groupes terroristes islamistes.
L’UDD, sous la férule du ministre Tiéman Hubert, n’a jamais renié son engagement d’allié politique du président IBK.
N’ayant aucun complexe à ressentir lorsqu’on l’interroge sur le bilan du président IBK, quand le mandant finissait, le président de l’UDD, répondait sans ambages : «Ce n’est pas simplement le bilan du président IBK, c’est notre bilan. Et je me réjouis que vous souligniez le bilan parce qu’effectivement il y a un bilan. Peut-être le moment viendra où nous allons en faire l’inventaire et la liste exhaustive de nos avancées. Ce moment viendra. Mais au niveau de l’UDD, nous sommes dans une cohérence politique claire. Nous avons porté la candidature d’IBK en 2013, nous l’avons soutenue, nous sommes allés à la conquête des suffrages pour ce mandat-là. C’est donc notre mandat. Je ne suis pas de ceux qui disent que c’est le bilan du président Ibrahim Boubacar Kéïta. C’est notre bilan à nous. IBK est le président de la République, mais nous tous, formations politiques, acteurs de la première année de ce voyage, nous savons que nous ne sommes pas à la destination, mais nous avons parcouru un long chemin. Et, sur ce long chemin, nous avons posé un certain nombre d’actes qui, aujourd’hui, servent le Mali». Une position politique clairement assumée et qui a été mis à l’honneur de l’UDD et ses responsabilités dans un contexte politique orageux où les trahisons accomplies se le disputaient avec les retournements spectaculaires de vestes.
Dans la perspective du second mandat pour IBK, l’UDD s’est bien organisé et a joué à fond sa partition. Le Parti s’est renforcé avec le concours de ses associations et mouvements partenaires pour être au rendez-vous des 29 juillet et 12 août. Une coordination a été mise en place pour tirer le meilleur profit de l’engagement de ces mouvements autour de la direction du parti. Au sein du parti, un directoire interne était à pied d’œuvre ; et a permis au parti de jouer pleinement son rôle aux cotés des structures EPM pour permettre l’élection du président IBK.

Général Salif Traoré et Mohamed Ag Erlaf : architectes de la sécurité électorale
Ils n’ont certes pas joué un rôle capital dans la mobilisation d’électeurs pour IBK, mais le Gal. Salif Traoré (ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile) et Mohamed Ag Erlaf (ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation) ont contribué fortement à la réussite de l’organisation de l’élection présidentielle s’ils n’en étaient les acteurs principaux. Ag Erlaf avait pour comme mission, l’organisation matérielle du double scrutin et Salif Traoré, sa sécurisation. Ils ont accompli leur mission (presque) sans faute et avec la plus grande neutralité recommandée. Ils ont su exécuter à la lettre les ordres donnés par le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga quant à l’organisation de l’élection présidentielle.
En effet, dans le contexte sécuritaire malien, l’organisation de l’élection présidentielle en juillet et août 2018 n’était pas du tout évidente. Mais, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Salif Traoré a su relever le défi avec son Plan de sécurisation intégrée de l’élection présidentielle qui a mobilisé 30 000 hommes lors du 2ème tour de l’élection. Au total, 490 bureaux de vote sur 23 041, soit 2,1% n’ont pas pu fonctionner normalement au second tour de l’élection présidentielle 2018 contre 871 bureaux de vote au premier tour, soit un peu plus de 3,7%. Ce travail a été abattu par une commission nationale de sécurisation de l’élection présidentielle présidée par le ministre Traoré lui-même. La commission comprenait toutes les forces de sécurité intérieure, plus des militaires.
Quant au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, ce n’est pas pour rien qu’il a été nommé là, lors de la composition du Gouvernement de Soumeylou Boubèye Maïga. En effet, en plus d’être un fin connaisseur de l’administration malienne, ce natif de Tessalit (région de Kidal) était un gage de stabilité et de paix sociale et gouvernementale. En réussissant à organiser une élection présidentielle jugée crédible et transparente par la communauté internationale, Mohamed Ag Erlaf montre qu’il a bien mérité la confiance placée en lui par le président IBK.
Youssouf Z. KEITA
Sékou TAMBOURA

Source: Infos Soir

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