En plus des sanctions militaires, le chef de file de l’opposition réclame des sanctions politiques notamment le limogeage de plusieurs membres du gouvernement responsables en partie du crime odieux perpétré dans le village d’Ogossagou.
A la suite de l’attaque barbare contre le village d’Ogossagou, dans le cercle de Bankass faisant plus de 160 civils tués, le président de la République a finalement réagi en prenant des sanctions militaires contre la hiérarchie.
Au cours du conseil des ministres extraordinaire, tenu le dimanche 24 mars 2019 à Koulouba, le président de la République a limogé la hiérarchie militaire. Le chef d’état-major des armées M’Bemba Moussa Kéita est remplacé par son adjoint, le général de division Abdoulaye Coulibaly. Le poste du chef d’état-major général adjoint des armées a été confié au Général de brigade Souleymane Bamba.
Le chef d’état-major de l’armée de terre, le Général Abdrahamane Baby, est remplacé par le nouveau Général Kéba Sangaré. L’armée de l’Air est dirigée désormais par le Général de brigade Daouda Dembélé. Le gouvernement a également annoncé la dissolution de l’association Dan Na Ambassagou. Si ces décisions ont été appréciées par la majorité des Maliens, le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé pense autrement.
Au cours de son intervention sur les ondes de la RFI, le lundi dernier, le chef de file de l’opposition juge les sanctions présidentielles clémentes face à l’ampleur de l’attaque. Selon lui, en plus des militaires, des têtes des hommes politiques devraient tomber.
Soumaïla Cissé réclame le limogeage de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de Défense et des Anciens combattants, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le ministre de l’Administration territoriale et de Décentralisation.
Le chef de file de l’opposition accuse ses ministres de négligence face à la poussée des milices dans le Centre du pays depuis plusieurs mois. L’appel du chef de file de l’opposition sera-t-il entendu par le président IBK ? Le prochain remaniement s’annonce donc électrique.
Y. Doumbia
Au cours du conseil des ministres extraordinaire, tenu le dimanche 24 mars 2019 à Koulouba, le président de la République a limogé la hiérarchie militaire. Le chef d’état-major des armées M’Bemba Moussa Kéita est remplacé par son adjoint, le général de division Abdoulaye Coulibaly. Le poste du chef d’état-major général adjoint des armées a été confié au Général de brigade Souleymane Bamba.
Le chef d’état-major de l’armée de terre, le Général Abdrahamane Baby, est remplacé par le nouveau Général Kéba Sangaré. L’armée de l’Air est dirigée désormais par le Général de brigade Daouda Dembélé. Le gouvernement a également annoncé la dissolution de l’association Dan Na Ambassagou. Si ces décisions ont été appréciées par la majorité des Maliens, le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé pense autrement.
Au cours de son intervention sur les ondes de la RFI, le lundi dernier, le chef de file de l’opposition juge les sanctions présidentielles clémentes face à l’ampleur de l’attaque. Selon lui, en plus des militaires, des têtes des hommes politiques devraient tomber.
Soumaïla Cissé réclame le limogeage de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de Défense et des Anciens combattants, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le ministre de l’Administration territoriale et de Décentralisation.
Le chef de file de l’opposition accuse ses ministres de négligence face à la poussée des milices dans le Centre du pays depuis plusieurs mois. L’appel du chef de file de l’opposition sera-t-il entendu par le président IBK ? Le prochain remaniement s’annonce donc électrique.
Y. Doumbia
Source: L’Indicateur du Renouveau