Les membres de la formation technique du Cadre de concertation national (CCN) étaient réunis, hier, au ministère de l’Administration territoire et de la Décentralisation. C’était sous la présidence du chef de ce département, Mohamed Ag Erlaf, en présence des représentants des partis politiques et de la société civile. Cette rencontre, qui s’est déroulée à huis clos, a été l’occasion d’évoquer le chronogramme des consultations référendaire et électorales de 2019.
En outre, les participants ont procédé à la mise en place de trois commissions de travail à savoir : la Commission réorganisation territoriale, la Commission révision constitutionnelle (qui intervient en matière de chronogramme de la révision constitutionnelle) et la commission lois (loi électorale et loi organique pour l’élection des sénateurs).
Aux termes des travaux, le représentant du Rassemblement pour le Mali (RPM), Boubacar Sandina, a apprécié la rencontre pour avoir permis que les observations qui avaient été faites lors de la première journée, soient « très bien enrichies ». A ce propos, il dira que les participants se sont mis d’accord sur l’essentiel qui est, selon lui, d’élargir la base sociale de la participation au niveau de cette concertation nationale.
«Certains membres de la société civile qui ne se retrouvent pas dans les organisations qui avaient été convoquées par le ministre de l’Administration territoriale, ont obtenu la possibilité d’assister aux débats en tant qu’observateurs », a précisé notre interlocuteur. Cela permet, selon lui, de résoudre l’aspect inclusif de la démarche du département en charge de l’Administration et de la Décentralisation.
Par ailleurs, Boubacar Sandina a affirmé que certaines dates sont immuables en l’occurrence celles du referendum et de l’élection des députés d’ici le 30 juin prochain. « Ces deux dates sont extrêmement importantes pour lesquelles, nous sommes également d’accord », a-t-il déclaré. Auparavant, le président de la Coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation au Mali, Ahmed Mohamed Ag Hamani avait, lui aussi, estimé que la rencontre était très importante, car il s’agissait de préparer le calendrier des échéances électorales qui sont fondamentales pour les changements attendus dans notre pays.
Bembablin DOUMBIA
L’Essor