La Corée du Sud est prête, en partenariat avec la Banque africaine de développement, à intensifier ses transferts de technologies vers l’Afrique, ont déclaré, ce jeudi 7 février à Séoul, des officiels coréens. « Une proposition gagnant-gagnant» , selon Akinwumi A. Adesina, président de la Bad.
Ce 7 février à Séoul, des officiels coréens ont affirmé que leur pays était prêt en partenariat avec la Banque africaine de développement (Bad) à s’allier à l’Afrique pour le transfert de technologique.
C’était lors d’une rencontre sur de possibles partenariats technologiques entre la Corée et l’Afrique. «Les représentants de la ville de Busan Metropolitan City, du centre Busan Techno Park et du Green Technology Center coréen jugent que le potentiel de coopération est immense, de même que les opportunités de projets créateurs d’emplois. L’éventail va de l’agriculture à la croissance verte, en passant par la gestion intelligente des transports urbains et bien d’autres opportunités d’affaires», lit-on dans un communiqué reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
« Le futur sera radicalement différent », a déclaré, enthousiaste, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina. Qui a indiqué que la Banque entend « étudier la mise en place d’un partenariat stratégique avec la Corée qui puisse déboucher sur la création d’un centre de recherche et de formation africano-coréen sur les drones, ouvrant la voie à la quatrième révolution industrielle de l’Afrique ».
« L’expertise coréenne peut apporter une solution concrète, pragmatique, à toute une série de besoins technologiques criants de l’Afrique », de l’avis de Hyung-Ju Kim, qui dirige la division Stratégie mondiale au sein du Green Technology Center. Et d’ajouter : « La Banque africaine de développement pourrait jouer ici un rôle majeur : si nous pouvons apporter la technologie, la Banque peut, de son côté, identifier et faciliter des projets viables, à même de décupler la coopération technologique entre l’Afrique et la Corée. » La Banque africaine de développement a d’ailleurs lancé, en coopération avec la ville de Busan et le Busan Techno Park, et grâce à un financement du fonds de coopération Corée-Afrique (Koafec), un projet pilote d’utilisation des drones pour la collecte et l’analyse de données au service du développement de l’agriculture en Tunisie.
« Nous sommes déterminés à développer l’utilisation de drones au service de l’agriculture en Afrique. Ce que nous faisons aujourd’hui en Afrique détermina, demain, la sécurité alimentaire du monde entier », a lancé Adesina.
Pour le président de la Banque africaine de développement, il est important que le partenariat technologique avec la Corée se traduise par un renforcement des capacités sur le terrain, à travers la formation, pour que l’Afrique s’industrialise, et qu’elle soit également capable de construire ou d’assembler des drones elle-même.
Adou FAYE
Source: lejecom