L’ONU vient de renouveler pour un an le bail de sa mission au Mali (Minusma), mais l’effectivité de cette prolongation de mandat est dorénavant conditionnée à l’organisation d’une élection présidentielle transparente et crédible et surtout la collaboration avec la Cour pénale internationale (CPI) dans les enquêtes autour des tueries, exactions et autres violations flagrantes des droits humains au centre du pays.
Il va sans dire que c’est une très mauvaise nouvelle pour notre pays qui devrait pour ainsi dire livrer des militaires que le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéna Coulibaly, a déclaré impliqués dans les crimes tout comme les enquêteurs de la Minusma et du G5-Sahel qui ont, de leur côté, établi des exécutions sommaires de civils par nos soldats.
La menace est d’autant plus forte que des ministres, des hauts responsables du parti au pouvoir et des leaders communautaires seraient d’ores et déjà dans le collimateur de la justice internationale.
Une mauvaise publicité dont le pays pouvait se passer à ce moment si crucial de son existence. Dommage !
DAK